En fait le problème se pose pas seulement dans le cadre de la crise de la Covid-19. Je me souviens d'un célèbre professeur de philosophie qui se plaignait de voir le paysage éditorial encombré par des plumes de gens ignorant les bases de la philosophie. N'importe qui peut avoir un avis sur un point de philosophie. La même chose advient dans tous les autres domaines de la connaissance. Tel se prend pour un grand arithméticien qui ne connaît pas seulement le début des travaux de Gauss ou ceux de Fermat. La chose est parfaitement innocente quand l'amateur se mêle simplement de prouver qu'il existe un nombre fini de nombres premiers ayant ou n'ayant pas telle autre propriété. La chose en reste à un aimable exercice privé. Elle se complique quand le passionné exige la reconnaissance des professionnels de la chose, par exemple lorsqu'il veut être publié. C'était autrefois je crois le cauchemar des éditeurs de revues scientifiques. Tout a bien changé depuis. La ch