Cela fait un long moment que la classe politique - un bizarre amalgame d'intellectuels, parce qu'ils n'ont aucune habileté manuelle, et de techniciens de la manipulation de l'opinion, pas forcément journalistes - hésite à nous tenir au courant. Pour la plupart d'entre nous, la France est une République démocratique. Elle est gouvernée par le peuple qui délègue des représentants.
La sinistre affaire de la Covid-19 nous place devant quelque chose qui est comme un fait accompli.
La République se soumet à la dictature "épidémiologiste"
Pour la première fois de son histoire, notre République a vu son gouvernement cesser d'exécuter les lois de la République et nos législateurs se conformer à l'avis du gouvernement. A la place, le gouvernement a assemblé plusieurs comités d'experts scientifiques, essentiellement de santé publique, qui ont donné des "avis" au gouvernement. Celui-ci a cru de son devoir de s'y rallier.
Sans contestation.
La dictature épidémiologiste" est une catastrophe
La catastrophe ne s'est pas fait attendre. Si encore, les comités d'experts avaient rassemblés des experts de branches scientifiques différentes - des médecins par exemple, mais aussi des économistes pour évaluer l'impact des décisions envisagées.
La catastrophe qui est immédiatement apparue, c'est que l'économie s'est effondrée. Certains estiment que 80% de l'activité économique au mois de mars et d'avril s'est effondrée. En fait, la relance heureusement décidée au mois de mai - les "scientifiques" des comités voulaient attendre la diffusion d'un vaccin contre le coronavirus ! - va différer de nombreuses faillites et fermetures d'activités qui se sont artificiellement reprises jusqu'ici.
Mais, peu après, on s'est aperçu que le confinement ordonné à dire d'experts avait tout simplement condamné à mort un grand nombre de gens qui ne seraient pas décédés à cause du confinement s'il n'avait été ordonné.
Les premiers sont les malades confinés, infectés par un proche pendant leur confinement. Ça a été le cas de personnes âgées en maisons de retraite. Les seconds sont les malades confinés, mais malades par exemple de maladies chroniques comme un cancer, ou encore d'accidents comme une crise cardiaque, et qui ont attendu au delà de la limite de survie parce qu'ils avaient peur d'être infectés s'ils se faisaient suivre médicalement.
On s'est aussi aperçu qu'une génération complète d'élèves, de lycéens et d'étudiants était littéralement sacrifiée à la fois parce qu'ils ont désappris pendant le confinement, mais pour les plus âgés d'entre eux, parce que le marché de l'emploi est totalement fermé par la crise économique créée par le confinement "scientifiquement" décidé.
Il y a beaucoup d'autres dégâts que d'autres auteurs développent ailleurs. Mais, je souhaite développer un aspect historique de ce scandale.
Qui a donné mission aux représentants du peuple de se "démettre" pratiquement en faveur d'un groupe de scientifiques sans aucune légitimité politique. Aucun d'eux ne fait partie d'une instance politique démocratique, liée à notre République.
La démocratie en lutte avec l'"épidémiologisme" et avec le "climatisme"
Or, nous avons un deuxième front ouvert dans la lutte contre la démocratie : c'est celui du "réchauffement climatique". Sur ce front aussi, les gouvernements et leurs législateurs sont sommés de se soumettre à un prétendu consensus d'une prétendue communauté scientifique, celle dite des climatologues. Nos gouvernements ont déjà amorcé leurs soumissions aux diktats de ces "experts" notamment à l'occasion de Traités internationaux absolument ahurissants de trahison des intérêts nationaux, mais transnationaux aussi, et lors de grotesques conférences COP-xx.
La différence entre la dictature des "épidémiologistes" actuellement en cours, et celle des "climatologues", c'est que la seconde travaille sur des "peurs" à long terme. A des échéances plus longues que la durée de vie moyenne d'un gouvernant moyen ! De ce fait, on a encore, somme toute, peu de décisions gouvernementales imposées par la dictature climatiste. A la différence, la dictature "épidémiologiste" fonctionne sur des peurs immédiates et qui pourraient se terminer dans trois à trente-deux mois.
Les dictateurs "épidémiologistes" n'ont pas eu le temps de se protéger derrière le formalisme démocratique. Nous les avons donc - pour beaucoup d'entre nous - démasqués très vite. Je suis loin d'être le premier auteur à se demander quelle est la légitimité d'un comité d'experts depuis le 13 mars 2020. Si c'est parce qu'il est nommé par le Président de la République ou par le Premier Ministre, il n'en a aucune. Non pas que ces personnages n'aient pas le droit de nommer de tels comités. Tout simplement, ces comités n'ont pas d'existence démocratique. Les gouvernants sont réputés faire ce qu'ils veulent de leurs simples avis.
Dans l'affaire de la Covid-19, très clairement dans ses deux premiers discours sur la Covid-19, Macron a directement référer sa décision de confiner la population française à un avis de ses experts. Le problème qu'il va maintenant rencontrer, c'est que ces experts l'ont manipulés. Pas trompé, manipulé.
Une source multinationale d'experts en faux
Il y a une circonstance qui attire le regard dans l'affaire de la Covid-19. Des pays semblables à la France, comme la Grande-Bretagne, l'Italie ou l'Espagne, mais aussi l'Allemagne ou les États-Unis ont souvent pris des décisions de confinement. Ces pays se caractérisent tous par des mortalités élevées. D'autres pays comme la Russie ou l'Inde, mais aussi la Chine, ont une mortalité relative au quart ou même au dixième de nos États semblables.
Très clairement, le confinement a été "conseillé" par un épidémiologiste britannique, Neil Ferguson, qui anime une sorte de pôle de la modélisation des épidémies depuis quinze ans, à l'Imperial College de Londres. Il est en relation avec l'OMS et par là tient des réseaux parmi les organismes étatiques de santé publique des pays comme la France. Ainsi, l'épidémiologiste modélisateur de l'Institut Pasteur, membre du Comité scientifique, a fait partie de son équipe pendant plusieurs années. Le modèle épidémiologique de Ferguson a été dénoncé comme faux et ses avis et ceux de ses collaborateurs sont erronés gravement.
La mise en cause difficile de l'OMS
Je semble mettre en cause l'OMS. Sa mise en cause n'est pas aussi simple. Pour donner un exemple, l'actuel Directeur Général de l'OMS, un socialiste éthiopien, aurait été élu par le soutien de la Chine. Une Chine qui n'a pas confiné l'ensemble de son territoire, mais qui a seulement imposé une quarantaine stricte de quelques semaines aux seules zones épidémiques. Pourquoi nos conseils scientifiques, à nous autres les occidentaux américanisés, ont imposé un confinement de toute la population et pas les Chinois ?
Les États-Unis sont aussi un autre problème. Principalement, seuls les États gérés par les membres du Parti Démocrate ont confinés leurs populations. Les autres ont pris ce genre de mesure à des degrés bien moindres et sur des durées plus courtes. Il en résulte que la situation de l'ensemble des États-Unis est assez confuse.
Toujours dans cet ordre d'idées, l'OMS présente aussi une vraie particularité. Son financement dépend des États. Juste au moment du début de l'épidémie, le Président Trump a annoncé qu'il fermait le financement de l'OMS. C'est alors qu'apparaît le rôle bizarre d'une personne physique, Bill Gates. Selon nos informations, largement diffusées dans la presse depuis même avant l'épidémie, Bill Gates est le plus gros contributeur non étatique au budget de l'OMS. Son apport fait de lui depuis le retrait des États-Unis, le plus gros contributeur au budget de l'OMS !
Le problème, c'est que l'OMS édite des "recommandations" qui, dans le cadre des Traités gérés par l'ONU sont directement contraignantes pour les États. Il existe donc une personne physique qui a le moyen de peser sur des recommandations contraignantes d'une organisation internationale étatique.
C'est beaucoup pour la santé d'une démocratie : un comité "scientifique" - qui s'est "trompé" à peu près sur tout - et un particulier capable de peser sur le contenu de "recommandations internationales" ayant force de loi.
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Il y aurait beaucoup à dire au sujet des prétendues "erreurs" des comités scientifiques dans l'épidémie. Et aussi sur la désignation de Bill Gates souvent contestée par les médias au nom de leur "lutte contre le complotisme" ou contre les "fake news". J'y reviendra peut être ailleurs.
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