La démocratie libérale et policière ...
Les États du monde occidental ont décidé d'imposer des mesures policières pour lutter contre l'épidémie de coronavirus issu de Chine en janvier 2020.
Ils ont presque partout - à l'exception de la Suède - et à des degrés divers utilisées les forces de police pour traiter une maladie respiratoire. En France, les ordonnances de la science médicale contre la Covid-19 étaient exécutées par les agents de police et les gendarmes qui se livraient à une petite intervention chirurgicale très simple : l'extraction de 135 euros du porte-monnaie du malade.
Certains se sont étonnés qu'un régime démocratique fondé sur la liberté et même sur le libéralisme puisse recourir aussi systématiquement à la police. C'est seulement qu'ils avaient mauvais esprit. La démocratie du libéralisme est fondée sur la Science et chaque gouvernement s'est assuré du concours des meilleurs épidémiologistes de leur pays :
- Fauci aux Etat-Unis;
- Delfraissy en France ;
- Ferguson en Grande-Bretagne.
Un Fauci dont les travaux scientifiques sont des plus minces, puisque la plus grande partie de sa carrière a consisté à occuper toutes les prébendes vaguement médicales qui passaient à sa portée. Un "savant" un peu à la manière du terroriste Saint-Just - celui qui envoyait Lavoisier à la Guillotine - et qui déclare à CNN il y a quelque jours : "Je n'aurais pas pu imaginer dans mes rêves les plus fous que les gens qui s'opposent à des choses qui sont de purs principes de santé publique, y sont si opposés et n'aiment pas [...] ce que le monde de la science dit, qu'ils finissent par vous menacer" ...
Il est interdit de contester la démocratie ....
La démocratie "scientifique" s'est construite avec de faux "savants" ...
En réalité, les gouvernements sont tellement assurés de leur fait parce qu'ils utilisent les "savants" comme Fauci en tant qu'alibis. Ils nous disent : "Je vous prive de liberté parce que je ne peux pas faire autrement : ce sont les scientifiques qui nous l'ont dit" et les "savants" nous disent : "Vous vous plaignez de la perte de vos libertés ? Alors, vous êtes des ennemis de la démocratie parce qu'elle applique "les purs principes de la Science !"
Le débat n'est pas tellement plus évolué. Nous revenons en 1793 à Paris ... le terrorisme de la démocratie "des purs principes scientifiques" ...
En réalité, les scientifiques sont vent debout contre les assertions fausses, à commencer par l'existence de "purs principes scientifiques" qui seraient incontestables ! ...
Le premier en France à avoir contesté l'existence de prétendus "purs principes scientifiques" est le Pr Raoult lors d'une émission d'une radio matinale bien connue. Il a affirmé sous les roulements d'yeux épouvantés du journaliste qui en perdait le souffle : "il n'existe pas de purs principes scientifiques incontestables". Comme tous les scientifiques, il estime qu'il n'existe qu'un seul principe scientifique : celui du scepticisme systématique. Et le Pr Raoult se lamentait que le scepticisme soit devenu un "gros mot".
Les autres scientifiques ne se formalisent pas de si peu. La haine de la science est telle en Occident, que la majorité des gens - y compris de ceux qui sont persuadés par profession d'être des "savants" - sont persuadés que la science fonctionne sur des principes incontestables que les "scientifiques" seraient chargés par la Société de faire respecter par les ignorants - c'est-à-dire par tous ceux qui ne pensent pas comme eux.
Le débat est forcément inégal, et devient absolument inefficace. Cette impossibilité du débat démontre l'effroyable ignorance générée par le système d'enseignement dans l'ensemble du monde occidental jusqu'aux plus hauts degrés universitaires. Non seulement il génère une foule inculte de "recalés" - en France, 90% de ceux qui entrent en première année d'enseignement supérieur, en sortent sans aucun diplôme - mais, ceux qui obtiennent leur diplôme ont généralement de grandes difficultés à lire, écrire et compter. On a limité leur compétence à cocher des cases de QCM illustrés et à surligner en jaune fluo des parties de jolis dessins dont chacun d'eux sait qu'ils valent mieux qu'un long discours ... Quant à l'usage de l'ordinateur, il se limite essentiellement à deux commandes : CTRL-C et CTRL-V ...
C'est avec cela que la démocratie libérale a pu muter en système policier pour traiter "scientifiquement" d'une épidémie.
Les scientifiques opposant à la politique "scientiste" ...
La plupart des scientifiques s'opposent aux élucubrations d'un Fauci ou d'un Ferguson. Mais, à cause d'une entente construite depuis des années, les media contrôlent leur accès à l'opinion public.
Depuis le début de l'épidémie, les scientifiques qui ont voulu porter leurs connaissances dans l'espace public en ont été systématiquement exclus, principalement en France. Ainsi :
- le Pr Perronne a été conduit à publier à la fin de l'épisode épidémique en France un ouvrage explosif : Y a-t-il une erreur qu’ILS n’ont pas commise ? . Il y critique les actions de l’État français, dénonçant « un mensonge d’État » sur les pénuries de masques, les tests, l’atteinte à la libre prescription des médecins et les interventions des financiers principalement de l'industrie pharmaceutique.
- le Pr Raoult dès le début de l'épidémie, a ouvert une chaîne d'information sur YouTube et un compte d'utilisateur sur Twitter, qui constituent ses deux canaux principaux, encore hors de portée de la censure bien-pensante. Il a été la cible d'agressions de journalistes des grands média, Europe 1, BFM, A2 et autres qui ont tenté de l'acculer à la "faute" lors d'émissions qui ont seulement permis d'imposer sa figure d'opposant.
Dans le reste du monde occidental, les interventions dans la presse sont plus faciles - la presse française est en effet dans un état complet de soumission à des puissances financières qui étaient à l'initiative des interventions policières des États. Mais, pour dire la vérité, les grands media américains comme The New York Times, The Washington Post, et leurs quasi filiales européennes comme The Guardian ou Die Welt ont eu la même démarche :
- relayer au maximum le message des autorités d’État à savoir :
- la Covid-19 est terrifiante ;
- la soumission aux mesures policière d’État déterminées par la Science est obligatoire ;
- et quelques autres tromperies concernant notamment les thérapies et les vaccins ;
- empêcher au maximum que les scientifiques opposants puissent transmettre librement leur position.
D'une manière très claire, les media asservis au progressisme libéral ferment leurs colonnes et leurs micros aux scientifiques, les réservant aux fonctionnaires de la Santé publique qui, à l'exemple de Fauci, estiment qu'ils sont les seuls gardiens des purs principes scientifiques. A l'inverse, les media souvent associés à la droite et au conservatisme, ont adoptée une attitude critique à l'encontre des États et de leur vivier de prétendus scientifiques pompeusement dénommés experts de gouvernement ...
Dans les derniers media libres, notamment en Grande-Bretagne et aux États-Unis, mais aussi sur les réseaux sociaux et les sites personnels, on a pu identifier les scientifiques contestataires suivants :
- Sunetra Gupta : professeur d'épidémiologie à l'université d'Oxford, elle conteste résolument la stratégie du confinement général et estime qu'il fallait renforcer les défenses immunitaires de la population et protéger les plus faibles comme les personnes âgées ;
- Carl
Heneghan : Professeur de Médecine à l'Université de Oxford et directeur du Centre for Evidence-Based Medicine, il estime que les statistiques de l'épidémie sont fausses et interprétées de manière tendancieuse. Il estime que l"idée d'une "seconde vague" de l'épidémie est une erreur d'interprétation de l'épidémie de grippe espagnole de 1917 ;
- Martin Kulldorff : Professeur de Médecine à Harvard Medical School, spécialiste des maladies infectieuses et de la sécurité vaccinale, il estime que tout ce qui a freiné la diffusion de l'immunité sociale (herd immunity), comme le confinement, aura été un désastre et il estime que la décroissance en trois mois du taux d'infection presque partout démontre que l'immunité sociale s'est renforcée et a fonctionné, le confinement n'ayant rien à y faire ;
- Harvey A. Risch, Directeur du Department of Chronic Disease Epidemiology, de la Yale School of Public Health, il estime vital que l'hydroxychloroquine soit largement distribuée tant en prophylaxie qu'en traitement de choc en urgence, notamment parce que toutes les études sérieuses convergent vers cette certitude ;
- Michel Lewitt, Prix Nobel de Chimie 2013, spécialiste de biologie moléculaire, Académie des Sciences USA, Université de Stanford, estime que les courbes épidémiques de la Covid-19 démontrent l'inapplicabilité des modèles épidémiologiques, notamment par le fait que la croissance des taux n'est jamais exponentielle et que leur taux de variation est beaucoup plus basse, ce qui invalide notamment le confinement comme solution. Il estime que le confinement et même une cause de surmortalité par défaut de traitement des autres maladies - Lewitt a été conduit à ouvrir une chaîne Youtube et un compte Twitter pour faire parvenir ses études dans le public ;
- Joel Hay, Professeur d'économie de la santé et de la pharmacie à l'Ecole de Pharmacie de l'Université de Californie du Sud (USC), qui estime que la distanciation sociale telle qu'appliquée dans le monde occidental n'a aucune influence positive sur l'épidémie - sa page à l'USC : https://healthpolicy.usc.edu/author/joel-w-hay-ph-d/ ;
- Karol Sikora, oncologiste, chief medical officer for Rutherford Cancer Centres, ancien directeur des programmes cancer à l'OMS, estime que la mortalité Covid-19 est largement surestimée, parce que la cause de la mort n'est pas vérifiée, et qu'au contraire, de nombreux décès sont dus au confinement, qui les a empêché de suivre un traitement ;
- Paul Nurse, Prix Nobel de Médecine 2001, Directeur du Francis Crick Institute de Londres, chief scientific advisor de la Commission Européenne, estime que le comité scientifique SAGE de conseil auprès du gouvernement britannique a abusé du secret et des décisions arbitraires. Il estime que, bien que SAGE revendique son absence d'implication dans les décisions du gouvernement britannique, ses principaux membres sont ses salariés et qu'un autre processus devrait être mis en œuvre pour éviter l'effet de boîte noire entre scientifiques, fonctionnaires et politiciens et pour rendre efficace la politique anti-épidémique ;
- Dominique Baudon, Professeur de médecine, médecin général inspecteur du Service de santé des armées, estime que le protocole de traitement du professeur Raoult est efficace et que ses essais cliniques sont probants. Il estime a contrario que les critiques qui ont été publiées reflètent l'ignorance ;
- Giuseppe Tritto, Professeur de biotechnologie et nanotechnologie, président la World Academy of Biomedical Sciences and Technologies (WABT) fondée par l'UNESCO, estime que SARS-CoV-2 est une chimère produite par les laboratoires de guerre bactériologique de Wuhan. Il rejoint l'hypothèse étudiée par le Pr Luc Montagnier, Prix Nobel de Médecine ;
- Johan Giesecke, épidémologiste, first Chief
Scientist of the European Centre for Disease Prevention and Control, et conseil du directeur général de l'OMS, estime que les modélisations de Ferguson n'auraient jamais dû être utilisées pour établir une politique de santé publique. Il estime que le confinement général ne protège de rien et qu'il faut protéger les personnes âgées ou fragiles. Il estime enfin que SAR-CoV-2 est comparable à un virus grippal avec des effets différents et que l'immunité de groupe va s'établir naturellement ;
- (liste à compléter)
Le problème, c'est que les vrais scientifiques sont ostracisés ...
Pour des raisons complexes, les scientifiques sont opposés aux élucubrations des gens de santé publique qui ont pris le contrôle des gouvernements occidentaux, alors même que ceux-ci ont conservés le pouvoir démocratique. Sur la base de quelle opération démocratique ce transfert de pouvoir s'est-il fait ? La réponse est simple : aucune. Et la conclusion l'est tout autant : les démocraties occidentales sont en situation de coup d’État et les peuples occidentaux ont été dépossédés de leur souveraineté puisque leurs gouvernements ne sont plus libres.
Note : La thèse est développée sous diverses formes et notamment par des auteurs de premier plan :
- Nicolas Baverez, La liberté, première victime du Covid-19 ? , La Tribune, 27 mars 2020
- Guillaume von Der Weid, Le coup d’État du coronavirus , la Tribune, 7 avril 2020
Avec un très vulgaire virus dont la toxicité est loin d'être importante.
Mais, la prise de pouvoir n'a pas été seulement l’œuvre de fonctionnaires de la Santé publique. Il s'est trouvé une convergence d'ambitions entre des puissances financières à l'affût de la bonne affaire, les médias progressistes qui estiment que la soumission des peuples à une police omniprésente et toute puissante est la marque de la modernité progressiste, d'industriels de la pharmacie, rêvant de se faire photographier à côté de Trump dans le bureau ovale, le Premier Mai - comme ce fut le cas du patron du laboratoire Gilead - l'ambition d'une classe de hauts fonctionnaires internationaux qui rêvent depuis cinquante ans d'un gouvernement mondial qu'ils assureraient - avec l'OMS, ils ont fait un grand pas dans ce sens - et de quelques autres qu'il serait trop long de détailler ici.
Et dans cette prise de pouvoir, l'ostracisation des scientifiques est essentielle. Lors d'un coup d’État , il ne peut exister aucun opposant. Toute velléité doit être impitoyablement éliminée. C'est la raison de l'incroyable véhémence développée contre des savants comme Didier Raoult ou Christian Perronne, et aussi de beaucoup d'autres, pas forcément spécialistes de médecine ou de biologie.
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