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Sur les origines du SARS-CoV-2 (suite)

Le correspondant ASIE du Telegraph, Nicola Smith a écrit trois articles très suggestifs :

  1. Taiwanese official reveals China suspected 'human to human' transmission by January 13
  2. 'They wanted to take us sightseeing. I stayed in the hotel', says first foreign official to enter Wuhan
  3. US adjusts intelligence assessment of China's role in Covid-19 outbreak

Dès le mois de mai 2020, il a interrogé un médecin taïwanais, Yin-Ching Chuang, Regional Commander of the Infectious Diseases Prevention and Treatment Network, réseau qui appartient à l'administration taïwanaise de la santé. Ce médecin a été envoyé en mission par son administration à la requête des autorités chinoises tant régionale de Wuhan, que centrale, de Beijing. La réunion s'est tenue les 13 et 14 janvier 2020 à Wuhan. Il se trouvait avec les "inviteurs" chinois, des experts en épidémie de Singapour, de Hong-Kong et de Macau.

D'après Smith, Chuang est convaincu que la thèse de la transmissibilité inter-humaine venait juste d'être admise par Pékin et les autorités locales rechignaient encore à l'admettre. Cependant, les Chinois ont présenté à leurs invités un cluster formé d'un homme qui aurait été infecté dans le marché de Wuhan et de sa femme, cette dernière étant lourdement handicapée, était réduite à vivre à son domicile et n'avait pu être infectée que par son mari. Ce fait démontrait au moins un cas de transmission entre humains.

Chuang a été emmené dans l'un des hôpitaux de Wuhan, sans aucune précaution épidémiologique. Cependant, les chinois ont veillé à ne pas mettre leurs invités en contact ni avec les salles de traitement, ni avec les malades identifiés.

Chuang a fait à Smith une remarque intéressante :

  • Smith : How were they treating the patients?
  • Chuang : They tried to give anti-virals. One kind of HIV drug. And they also used steroids.

Les chinois étaient-ils conscients que le SARS-CoV-2 était une chimère contenant des morceaux de gènes du VIH ? Sinon, pourquoi donner un antiviral type pour traiter le sida ?

Cette remarque ne permet certainement pas d'établir que l'hypothèse de Montagnier, Dalgleish, Trotta et de quelques autres soit vraie. Elle n'est qu'un fait certainement inutilisable seul, puisque presque tous les médicaments ont plusieurs indications thérapeutiques et que souvent on en découvre de nouvelles avec de nouvelles maladies. Mais, le 14 janvier 2020, on était au début de l'épidémie de SARS-CoV-2 et utiliser une thérapie contre le VIH dès ce moment est quand même une indication sur ce que savaient les autorités chinoises. 

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