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L'oppression s'étend sur le monde occidental

Un texte catastrophique vient d'être récemment publié : "Identifying conspiracy theories". Son auteur est un organe politique, n'ayant aucune légitimité démocratique, puisqu'il s'agit du Conseil de l'Europe, qui n'est rien d'autre qu'un club de politiciens qui se cooptent parmi les gouvernants de l'Europe politique. Le fait que ces politiciens soient souvent des élus d'un peuple dont l’État a adhéré aux traités européens ne leur confère aucune légitimité quand ils agissent ou regardent agir leur Conseil de l'Europe.

En pratique, ces politiciens n'ont à peu près aucun rôle pratique dans leur organe dénommé "Conseil de l'Europe". Par contre, le Conseil de l'Europe est animé par une masse indistincte de fonctionnaires qui se recrutent entre eux et forment une sorte de mafia avec des parrains et des hommes de main qui, à l'aide de divers moyens administratifs mis à leur disposition par les politiciens inconscients de leurs actes, sont capables de régenter la vie des gens en Europe.

La doctrine de la prétendue "théorie du complot" est une sorte de vague dépressive qui monte dans l'océan de stupidités oppressives depuis dix ou vingt ans. D'abord utilisée pour dénoncer un courant antisémite, elle est depuis devenue une sorte de "judo" politique. Comme dans le judo dans lequel le mouvement de l'adversaire est mis à profit pour le mettre hors de combat, la "théorie du complot" consiste à attribuer à l'adversaire politique la turpitude qu'on commet sous forme de dénonciations infamantes.

Pour cela, la magie des mots détournés opère une fois encore d'une manière éclatante.

A l'origine, un courant anti-sémite russe au XIX° siècle a cru malin d'inventer un complot basé sur un document connu dans l'Histoire des imbécillités modernes sous le vocable de "Protocole des sages de Zion" - utilisez le "z" quand vous voulez faire "au courant". Si l'affaire était restée en Russie et au XIX° siècle, tout aurait été "pour le mieux dans le meilleur de monde". Le problème, c'est que le mensonge du  "complot sioniste" a poursuivi sa carrière notamment en France dans les années 1920, pour atteindre son apogée dans les sinistres années 40, sous l'oppression nazie, dont le caractère antisémite n'aura échappé à personne (quoique ...). Heureusement, l'issue de la  seconde Guerre mondiale a conduit à la défaite complète des adeptes du "complot sioniste" et cette première "théorie du complot" a sombré dans les poubelles de l'Histoire ...

... sauf que, les nostalgiques du nazisme et de ses diverses variantes, notamment françaises, ont "clandestinement" poursuivis leur délire complotiste. Selon certains spécialistes comme le français Pierre-André Taguieff, il a poursuivi sa carrière chez certains idéologues et chez certains activistes qu'on retrouve encore notamment à l'extrême-gauche, chez certains sympathisants de la "cause palestinienne".

Par une sorte de raccourci idéologique, la lutte contre l'antisémitisme a été associée à la gauche et la faillite complotiste à la droite. Très clairement, si un auteur adhère à la lutte contre le mensonge du "complot juif", il est annexé à la gauche et celui qui "hoquète" un pénible démenti ou un lamentable "peut être" est vilipendé comme "homme de droite". C'est stupide, mais c'est comme cela. De sorte que, depuis les années 2000, les gens de "gauche" disent indifféremment que vous êtes de "droite" ou "complotiste". C'est stupide, mais c'est comme cela. En tout cas, çà amuse les gens à "gauche" et çà énerve les gens "à droite". C'est stupide, mais tout le monde est content.

Mais, depuis les années 2000, il s'est produit une modification essentielle du paysage lunaire de l'idéologie politique et au-delà. La "gauche" a pratiquement disparue. Le marxisme a été récupéré par ses vieux "amis" bourgeois du socialisme utopique à la Bernstein, vilipendé par Engels, qui ont cru faire une bonne opération mais qui, en faillite eux-mêmes, ont simplement repris les murs écroulés du défunt et rêvassent gentiment à des jours meilleurs. 

La masse des anciens gauchistes - fiers d'être à gauche - et les plus "éveillé" des gens de droite - pas de gauche, mais qui protestent frénétiquement ne pas être de droite - se sont retrouvés associés dans une sorte de magma informe, animé par de vagues idéologies libérales, "inventés" par les "américains" et complètement stupides comme le mondialisme qui n'est qu'un stérile anti-nationalisme de boutiquier, et par des relents de fascisme qui ont toujours flattés les narines délicates des bourgeois de gauche, style Mussolini ou Pierre Laval. Ils ont constitué un nouveau mouvement qui se qualifie de progressiste alors qu'il n'est qu'affairiste et bourgeois.

Dans ce qui va suivre, ce qui est dit progressiste est bourgeois et de gauche, tandis que ce qui est de droite est ... complotiste.

Pour faire bonne mesure, il faut aussi tenir compte de la montée d'un nouveau conformisme qui s'est développé dans la société occidentale avec une vigueur et une vitesse inégalée depuis toujours. Il s'agit du mouvement du politiquement correct qui vient de l'activisme gauchiste lié au milieu "universitaire". Il a ensuite infecté les fonctionnaires, puis le personnel des médias pour enfin atteindre le personnel politique qui s'y est majoritairement soumis. Dans une large mesure, la dénonciation névrotique du complotisme ressort de la "political correctness" dont il est l'un des outils favoris de manipulation de l'opinion publique.

Le complotisme est une accusation qui frappe toute personne qui n'adhère pas à une assertion produite par les progressistes. 

Deux exemples vous aideront peut être à saisir la stratégie utilisée. 

La cause anthropique du réchauffement climatique est une information produite par la communauté scientifique unanime. Tout individu qui se permet de contester ou même de minimiser cette information vérifiée est immédiatement exclu de la communauté scientifique s'il avait l'impertinence de prétendre y appartenir. 

La chose est d'autant plus facile à réaliser qu'il n'a jamais existé aucune communauté scientifique et encore moins unanime. C'est même la négation absolue de l'esprit scientifique qui exige le scepticisme. Mais, cela les progressistes n'en ont cure puisque le progressisme leur sert de science et que, beaucoup de scientifiques appartiennent à la mouvance progressiste.

Si l'individu contestataire de la cause anthropique du réchauffement climatique n'est pas ou ne revendique pas être un scientifique, il est accusé de complotisme. Tous les moyens qu'il déploiera croyant utiliser un discours rationnel n'aboutira qu'à nourrir son procès en complotisme.

Dans l'épidémie  du coronavirus dénommé SARS-CoV-2 l'incrimination de complotisme est utilisée contre toute contestation de quelque information produite par la communauté scientifique unanime et les media - notamment le trio Google - Facebook - Twitter - semblent s'être investis de la mission de salut public de dénoncer les complotistes. 

Ainsi, celui qui démontre que l'hydroxychloroquine est un médicament efficace contre la Covid-19 est un complotiste parce qu'il ne se soumet pas à l'information vérifiée qu'il n'existe aucun traitement pharmaceutique pour traiter la Covid-19.

Si de plus, il prétend être un scientifique comme le Pr Raoult en France, le Dr Harvey Risch aux Etats-Unis ou le Pr Savinio en Italie, il sera ostracisé et surtout insulté face à l'opinion publique, déconsidéré et ses travaux deviendront interdits. Le fait qu'il ait raison n'a strictement rien à voir avec le traitement qui lui est infligé. Il est traité par l'opinion publique de manière simple : il n'est plus un scientifique et il est un complotiste.

Des individualités fortes comme Raoult ou Risch se moquent éperdument des médias et de l'opinion publique que ces derniers fabriquent. Dans le cadre du réchauffement climatique, des individualités fortes comme le Pr Lindzen ou le Pr Leroux ont sensiblement déjà subis ce sort.

Mais, le cas est un peu différent pour les citoyens ayant un esprit critique. Il y a vingt ans, la presse était plus sensible au courroux de ses lecteurs. Ils ne se ré-abonnaient pas ou n'achetaient plus le journal qui leur avait déplu. Aujourd'hui, la presse s'en moque parce qu'elle est "gratuite". Et elle a d'autres financements : la publicité et la "philanthropie financière".

De fait, les citoyens un peu critique ne lisent plus la presse, ne se soumettent plus aux journaux télévisés ni aux émissions "culturelles". Beaucoup d'entre eux ont ouverts des médias modernes comme les sites personnels, les blogs, les comptes Twitter, Facebook ou Youtube, et tant d'autres. Le Pr. Raoult n'a été audible dans la crise de l'hydroxychloroquine que parce qu'il a ouvert un compte Youtube et un compte Twitter qui ont été relayés par les gens critiques.

Mais pour un Raoult qui réussit encore à maintenir une information et un débat scientifiques, combien de contestataires des informations produites par les boutiquiers pour manipuler l'opinion publique voient leur compte fermé, leur site bloqué ou leur citation dans les moteurs de recherche annulée.

Il y a encore plus. Un nombre grandissant de "vigilants", souvent salariés par les "boutiquiers", se chargent de dénoncer les opinions "déviantes" pour exiger leur exclusion des moyens d'expression moderne. On ne compte plus les "décodeurs", les dénonceurs de "fake news", et autres folies inventées par la bourgeoisie pour imposer le silence aux contestataires. On note le rôle pervers des grands financiers comme Bezos ou Gates qui alimentent de subventions tant les grands média (En France, Le Monde, Le Figaro, Libération, .... ont leurs obligés) que des groupuscules souvent déguisés en ONG qui se chargent de la traque des contestataires.

(à suivre : analyse du document sur le complotisme du Conseil de l'Europe)

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