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Les hypothèses concernant l'origine du SARS-CoV-2

Le débat est fermé. Les médias de masse se sont entendus avec les pouvoirs financier et politique pour affirmer que le coronavirus identifié par le nom SARS-Cov-2 provient de la chauve-souris, qui l'a transmis au pangolin qui, personne ne sait comment ni quand, l'a à son tour transmis à l'homme. Le fait que ce soit en Chine est souvent avancé. Le pangolin est parfois complété par le furet et la Chine, assistée par les États-Unis et même pour certains auteurs, par l'Italie.

Lorsque d'autres hypothèses sont avancées, les médias de masse les rejettent sans aucune raison autre que le consensus de la "communauté scientifique" les a repoussé. Comme il n'y a pas plus de "communauté scientifique" que de consensus qui ne peut exister en science - en enseignement, c'est différent - ces hypothèses doivent être connues et tenues pour ce qu'elles sont : des hypothèses et pas des certitudes qui, en science sont de toutes façons toujours réfutables.

L'hypothèse d'une chimère artificielle insérant de fragments de virus VIH

Luc Montagnier, Prix Nobel de médecine 2008, a été alerté par les publications d'un micro-biologiste américain, James Lyons-Weiler, qui a identifié une région du génome du SARS-CoV-2 comme pouvant comporter des insertions qui ne peuvent avoir été produites par les mécanismes naturels connus dans la biologie ( Lire notre article du 12 juin 2020 sur ce blog). Travaillant depuis quarante ans en virologie, le Pr Montagnier a reconnu dans certains de ces inserts des éléments de génomes de diverses souches de virus du SIDA. 

Il a fait en France plusieurs communications à la presse vers le 17 avril 2020. Lorsque l'on interroge les moteurs de recherche, ce sont pratiquement les plus récentes références concernant le Pr Montagnier. Ses interventions sont quasiment inconnues à l'étranger. Elles sont presque toutes de vulgaires insultes proférées à son encontre ou bien par des journalistes des médias de masse ou bien par des fonctionnaires de l’État français, qui estiment obtenir le statut d'incontestabilité en se parant du nom de "scientifique".

En fait, à l'époque, seul un article d'un collaborateur du Pr Montagnier - le bio-mathématicien Jean-Claude Perez - était publié dans une revue scientifique indienne, et ce, sous plusieurs versions qui ont évoluées. Cet article donnait des précisions intéressantes, mais incomplètes, sur le travail de recherche de Montagnier et de Perez. Plus difficile, Perez est l'auteur d'une méthode d'analyse des génomes, très originale, manifestement trop originale. Mais, les circonstances montrent qu'il a la confiance du Pr Montagnier et de quelques autres microbiologistes.

L'hypothèse d'un accident au laboratoire de virologie P4 de Wuhan

Depuis lors, une autre hypothèse s'est fait jour sur la base notamment d'un article du Washington Post qui était alerté par une source de l'Administration américaine sur le défaut de sûreté biologique de deux laboratoires de virologie à Wuhan en Chine. L'un des deux laboratoires avait d'ailleurs été construit et équipé par la France, et inauguré par Cazeneuve, alors premier ministre. Les fonctionnaires français ont été évincés immédiatement et les deux laboratoires sont opérés par l'Armée Populaire de Chine. Dans les équipes se trouve une virologue, qui a fait ses études et son doctorat à Montpellier en France. Elle a été très active notamment dans un contrat avec une université américaine et un microbiologiste nommé Richard Baric. Depuis le début de l'épidémie, elle n'aurait plus été vue publiquement.

Il a donc été développée l'hypothèse d'une contamination accidentelle par un membre des équipes des laboratoires de Wuhan, ce qui a déclenché la colère du gouvernement chinois qui, grâce à ses relations, a obtenu le soutien de l'OMS.

Attention cependant. Cette hypothèse ne dit rien  sur la nature artificielle du SARS-CoV-2 qu'elle ne permet pas d'écarter non plus. Il peut s'agir d'un coronavirus naturel par exemple prélevé sur des chauve-souris puisque l'une des spécialités de l’Institut de virologie de Wuhan est de surveiller le coronavirus du "réservoir" des chauve-souris.

L'hypothèse de la chimère artificielle sur un coronavirus de 2005

Avant Montagnier, cependant, et lui ayant peut être servi de source, un micro-biologiste américain, le Dr Lyons-Weiler, a développé une analyse indépendante. Il estime lui aussi que l'hypothèse d'une origine accidentelle à Wuhan est possible parce qu'il a trouvé un insert d'un génome de coronavirus de 2005. Il semble ignorer l'existence du travail de Montagnier.

L'hypothèse de la chimère artificielle par Pr J. G. Tritto

Plus récemment, un microbiologiste italien, très connu en microbiologie, le Pr Joseph G. Tritto, publie en Italie un livre qui énonce l'hypothèse d'une manipulation d'un coronavirus, probablement dans le cadre d'un projet de guerre bactériologique, et qui aurait échappé du laboratoire P4 de Wuhan.

Le livre du Pr. Tritto est disponible en italien sous le titre "Cina Covid-19. La chimera che ha cambiato il mondo" chez l'éditeur Cantagalli.

L'hypothèse de la chimère artificielle par une collaboration sino-américaine

Pour être complet, il faut encore rappeler l’existence d'un brevet américain du biologiste Ralph S. Baric - US 2006/0240530 Methods and compositions for infectious cDNA of SARS coronavirus - dans lequel on apprend comment modifier le génome d'un SARS coronavirus pour le rendre plus infectieux contre l'homme et pour apporter des dégâts maximaux sur certains tissus humains.

Or, très suggestivement, la microbiologiste chinoise "indisponible" aujourd'hui, est co-auteur d'un article avec Ralph Baric, intitulé A SARS-like cluster of circulating bat coronaviruses shows potential for human emergence dans Nature Public Health Emergency Collection, PMC4797993, en date du 9 novembre 2015. Cet article reprend clairement les éléments du brevet de 2006 de Baric et révèle par là une coopération entre Baric et son équipe américaine et l'équipe de Zheng-Li Shi du laboratoire P4 de Wuhan.

On peut aussi citer les travaux concernant le virus du Sida indiqués par la publication d'une méthode nouvelle de traçage de l'infection d'un virion du VIH dans des cellules humaines de culture. L'article est dans la revue Nanoscale, Volume 12, Number 1, 7 January 2020 et porte le titre "Real-time imaging of individual virion-triggered cortical actin dynamics for human immunodeficiency virus entry into resting CD4 T cells". L'auteur principal appartient à l'équipe de virologues de Wuhan, et l'un des auteurs chinois revendique son appartenance à une université américaine : National Center for Biodefense and Infectious Diseases, Department of Molecular and Microbiology, George Mason University, Manassas, Virginia 22030, USA.

Ces informations confirment l'hypothèse d'une chimère artificielle développée par le laboratoire P4 de Wuhan, et incidemment, rend plausible l'hypothèse d'une coopération sino-américaine, ainsi que l'hypothèse de Montagnier sur la présence d'insertions de génome de VIH.

L'article de Montagnier et Perez

Cet article reprend la méthode utilisée par Perez dans son article de Avril 2020. Le nouvel article semble exister en plusieurs versions. La dernière accessible au 8 août 2020, comporte 47 pages et provient de International Journal of Research -GRANTHAALAYAH.

Les auteurs font plusieurs remarques qui permettent, à elles seules et sans entrer dans le détail de leur analyse technique, de supporter leur hypothèse :

  1. It is strange that the most significant "Bat" genome, Bat coronavirus RaTG13 genome [12], is from 2020, just like COVID-19 ... In particular, for the HIV1 Kenia 2008 sequence [9], [10] bat RaTG13 is the only strain found in the "Bat" population to have it, while for the three other EIE, the "Bat" strains are very numerous but with non-significant HIV/SIV homologies. (page 12/47)

    Selon Montagnier et Perez, on ne trouve pas d'insertion HIV dans des génomes de coronavirus avant la souche RaTG13 de 2020 ! Si le SARS-CoV-2 dérive de RaTG13 et que aucun insert de type HIV ne se trouve avant lui, cela "ruine" la descendance naturelle de SARS-CoV-2. Réciproquement, si une manipulation génétique a été exécutée sur des coronavirus naturels, elle a donc eu lieu ou bien avec RaTG13 ou jute avant sur un ancêtre proche.


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