Epidémiologie, climatologie et proximité de l’État
Les climatologues et autres activistes du "développement durable" ou de la "croissance durable" n'y parvenaient pas. Les infectiologues en quelques semaines y sont parvenus : détruire une économie mal portante, épuisée par un État potentat et par une classe dirigeante ahurie qui a de la peine à détacher son regard du total mensuel de sa feuille de paie.
En quatre mois, ils sont parvenus à détruire plus d'emplois qu'en quatre ans. Et le pire est encore devant nous.
L'affaire de la Covid-19 devra être évaluée en dehors des États
La pandémie à SARS-CoV-2 est, jusqu'à présent une épidémie qui tourne par régions du monde. Toutes ne sont pas atteintes en même temps. Elle répond à peine à la définition de l'OMS d'une pandémie, que cette agence douteuse a pourtant déclarée il y a cinq mois.
Le risque mortel semble largement concentré sur certaines personnes âgées et souffrant de pathologies lourdes. Les adultes et les jeunes, dans leur immense majorité, traversent le coronavirus avec de faibles dégâts. Il y a encore deux inconnues : tous les aspects de la Covid-19 ne sont pas encore connus d'une part et le SARS-CoV-2 d'autre part pourrait présenter des "fonctions" virologiques ou bien qui se transforment ou bien qui ne se sont pas encore entièrement révélées.
Ce qui semble acquis, c'est que les statistiques de santé produites par les agences de santé sont majoritairement contestables dans leur état actuel. Ainsi, l’État français compte 180.000 infectés quand la John Hopkins University en compte 250.000 en France. L’État britannique, mais les États-Unis aussi, mélangerait aux décès de la Covid-19 d'autres causes de mortalité.
L'évaluation de la dangerosité de la Covid-19 a été manipulée
Mais, d'ores et déjà, on constate que, selon les États, les taux de mortalité, notamment les ratios hospitalisés / décès à l'hôpital ou infectés / décédés, sont extrêmement variables selon les systèmes de santé. Par exemple, la France a atteint une mortalité de plus de 19% quand Israël dépasse difficilement 1%. Cela juge un système de santé que cela plaise ou non. Les États-Unis dont "on" nous annonce presque la prochaine disparition à cause de mort de la Covid-19, atteint rarement un taux de mortalité de 4% parmi ses infectés.
La question de savoir si la Covid-19 est plus ou moins dangereuse que les grippes et autres influenzas des années précédentes est sans autre intérêt que de déplacer le débat : la plupart des gouvernements du monde occidental ont pris la décision de placer la plus grande partie de leurs populations en confinement (et autres NPIs, ou mesure "barrière") à cause d'une maladie bien moins grave que le cancer ou les AVCs.
Les conséquences économiques des NPIs bizarrement non évaluées
On espère que personne ne prétendra que ces gouvernements ignoraient que l'économie serait détruite. La question de savoir pourquoi ils ont pris ce risque est ouverte. Pour le cas de la France et du Royaume-Uni, il semble qu'aucune estimation sérieuse de l'effet économique du confinement n'ait été produite avant la prise de décision.
Pire, sur la base des élucubrations - mais "scientifiques", ce que d'aucuns estiment comme une excuse suffisante - d'un universitaire britannique vaguement mathématicien, le sinistre Ferguson - ces gouvernements ont incroyablement surestimés le nombre d'infectés et le nombre de décès produits par l'épidémie. La France a eu trente mille morts quand Ferguson, en mars, effrayait le gouvernement français avec un chiffre de 500.000 morts. A la fin de l'épisode épidémique, Ferguson en a déduit, et Macron avec lui, que, grâce au confinement, il avait personnellement sauvé 470.000 vies.
Le problème, c'est que, sur les trente mille morts en France, la plupart ont été infectés par le confinement, parce qu'un membre de la communauté dans laquelle ils résidaient - ce fut le cas des maisons de retraite, mais aussi et surtout des familles - était infecté. L'argument autosatisfait de Ferguson et de Macron est donc invalide.
Il en résulte que, du coup, le confinement n'avait aucune motivation autre qu'une erreur - scientifique, mais une erreur quand même. Et il en découle que le cataclysme économique consécutif provient d'une décision politique du gouvernement - qu'il soit français ou anglais, espagnol ou italien - absolument erroné.
En fait, la plupart des gouvernements, dès le début du confinement, ont pris des mesures de soutien de l'économie locale qui montrent qu'ils savaient bien qu'il y aurait des dégâts économiques. Ainsi, Macron a pris des mesures de chômage partiel généralisées aux "frais" de l’État, ce qui est une insulte à l'esprit public. Mais quelle serait l'étendue des dommage ne semble pas avoir été publié.
Responsabilités ? Pas de perte de temps inutile !
Je ferais remarquer que, depuis quelques mois, plus personne ne parle plus dans la presse de Ferguson. Or, il n'est pas mort. Il continue à publier des "rapports" sur l'épidémie dans lesquels il tente de se faire oublier et de disperser la responsabilité.
Les dégâts sur l'économie sont énormes. Mais, ils sont très variés selon les secteurs. Automobile, aéronautique, transports, tourisme, artisanat, petite distribution, petits commerces, tout cela est en train de sombrer plus ou moins rapidement, plus ou moins complètement.
On note que d'autres entreprises dans les communications, la téléphonie, les ordinateurs, l'Internet ont accrus leurs profits. Mais, la plupart de ces entreprises correspondent à du capital démondialisé, si vous préférez, du capital en l'air qui appartient à on ne sait qui et qui profite à une caste dégagée des servitude de la citoyenneté du monde qui exige que vous le disiez "libre".
L'économie réelle, celle dont les gens vivent et qui le fait vivre, elle est à plat. Les jeunes ne trouvent plus d'emplois et les vieux les perdent à grande vitesse. Quant à créer de nouvelles activités, il n'y a plus d'argent et plus de clients. Ou de l'argent trop cher parce que celui qui existe est réservé aux riches ou une clientèle inaccessible parce qu'elle est repue, gavée de mauvais produits et de services sans utilité.
Une structure généralisée de corruption du bien public
Cette remarquable catastrophe est due à l'influence d'épidémiologistes comme le Dr Ferguson de l'Imperial College, mais aussi d'infectiologues circonvenus par les firmes pharmaceutiques. Et, on retrouve les mêmes en France et en Belgique, aux Etats-Unis, en Italie et en Espagne.
Pour reprendre ma remarque d'entrée, il faut noter que l'inversion de croissance de l'économie en quelques semaines a été considérable et noté par tous. Elle doit susciter l'admiration des climatologues et autres réducteurs d'activité humaine qui ont pourtant tout tenté avec leur cause anthropique du réchauffement climatique depuis des années pour nous affamer sans vraiment y parvenir.
On peut ensuite remarquer que les épidémiologistes, responsables de la catastrophe économique de la Covid-19 ont travaillé absolument de la manière des climatologues réchauffistes.
Ils ont marginalisé et souvent ostracisé leurs opposants qui souvent n'imaginaient même pas leur influence - pensez aux Drs Raoult, Perronne et tant d'autres - de sorte que ceux qui contestent leurs stupides décisions sont vilipendés par tous les pouvoirs : État, média, corporations, financiers, ...
Ils sont insérés dans la haute administration, directement au ministère de la Santé, ou plus indirectement dans des Instituts plus ou moins universitaires comme l'Institut Pasteur ou les grandes universités médicales et enfin dans les organisations internationales comme l'OMS. Ils ont constitués des réseaux internationaux de hauts fonctionnaires et assimilés qui ont pu prendre des décisions concertées et les faire adopter en masse par leurs gouvernements avec l'appui des plus gros médias.
Comme les climatologues réchauffistes, ils sont gavés de fonds opaques provenant des firmes pharmaceutiques, mais aussi d'ONGs douteuses comme celles animées et alimentées par le milliardaire Bill Gates, ces ONGs agissant aussi comme des agents d'influence infectant le milieu médical et détruisant rapidement les actions contradictoires de leurs objectifs.
Ce réseau se retrouve partout et il est particulièrement dénoncé par l'économiste suisse Liliane Held-Khalam sur son blog:
Le coupable est régulièrement un trio composé de financiers, de scientifiques, et d’un réseau d’ONG, qui cherche à influencer dans le sens des intérêts privés les groupes concernés dont ce qu’il reste de l’Etat public.
Lire : La santé publique menacée par des scientifiques corrompus qui faussent la gouvernance des pays. Le cas Coca-Cola. publiée le 6 août 2020
L'agitation du fantôme du bien public ne doit pas faire croire à l'honnêteté de telles associations condamnables moralement et de plus en plus protégées par des lois iniques. Très clairement, le scandale de la Covid-19 ressort de ce genre d'associations ruineuses du bien public et ici de la santé publique, qui a été détruite il y a bien longtemps et reconstruite en machine à enrichir les firmes et leurs agents publics.
Dans son analyse, Liliane Held-Karam qui examine la "simple" affaire de Coca-Cola, ne détecte pas le problème le plus grave : la présence active de fonctionnaires de l’État et les transferts bien connus entre la fonction publique et les prébendes privées. Le rôle absolument délétère des ONGs doit aussi être dénoncé.
Que faire ?
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