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Le Pr Perronne proteste contre les mesures sanitaires actuelles

 Le Pr Perronne est interrogé par une Télé libre, TanaTV, le 26 août 2020 (voir la vidéo Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=3MPfQfXRdL0). Il est catégorique l'imposition du port du masque en ce moment, alors que l'épidémie est très faible, ce qui est démontré par le faible nombre d'infectés et le très faible nombre des décès, est une mesure nuisible. Actuellement, il faut essentiellement protéger les personnes à risque : âge, diabète, hypertension, immuno-dépression, .... Il faut isoler uniquement les personnes infectées et placer tout l'EPAGD sous hydroxychloroquine en prévention, parce que ça marche.

Le Pr Perronne est formel : l'hydroxychloroquine est un médicament qui marche. Il faut lui adjoindre, l'azythromicine et le Zinc en tant que de besoin et ce doit être les généralistes qui prescrivent le traitement au plus près du malade. Non seulement ce traitement soigne le malade, mais il fait s'effondrer la charge virale ce qui casse la chaîne de transmission du coronavirus.

Au contraire, quand l'épidémie est forte, c'est "masque pour tout le monde". Il est d'accord. Mais, là il ne comprend pas que l'on ne voit pas qu'il n'y a plus d'épidémie dans la population générale : la létalité est - en global ou par département - trop faible pour le statut d'épidémie.

Le Pr Perronne a la pénible impression qu'il y a des gens qui ne veulent pas que ce qu'ils appellent l'"épidémie" s'arrête !

Il craint par ailleurs qu'à cause des milliards investis, les États ne rendent obligatoire le "vaccin". Selon le Pr Perronne, Bill Gates, qui promeut le "vaccin contre le SARS-CoV-2" - qui n'existe pas au demeurant - insiste pour qu'il soit obligatoire pour la population mondiale. Le Pr Perrone a "froid dans le dos", parce qu'il pense que Bill Gates ne "laissera pas le choix". Le Pr Perronne estime que "c'est grave d'entendre cela".

A la question : "que faut-il faire pour que "çà" ne recommence pas", le Pr Perronne répond :

"d'abord virer de tous les Conseils scientifiques les personnes qui ont des intérêts dans l'industrie pharmaceutique".

Un peu plus loin, dans la vidéo (14'00") le Pr Perronne met en cause un nombre très important de gens qui s'intitulent chercheurs au prétexte qu'ils publient dans de "grands journaux" des études comparant la molécule "bonux" à la molécule, "paic citron". Ce n'est pas de la science, c'est du marketing. Un pas plus loin, il pense qu'une grande idée est devenue diabolique : la médecine factuelle, evidence-based medicine en anglais.

Selon le Pr Perronne, la médecine factuelle est fondée sur un trépied :

  • la médecine des choses parfaitement connues ;
  • la médecine des choses inconnues ;
  • le libre choix du patient ;

le médecin est placé devant le malade et lui présente les faits scientifiques assurés et ceux incertains de façon à lui permettre de choisir. Mais la paresse s'est imposée : la médecine se limite à ce qui est publié dans The Lancet et The NEJM. Si par accident, le médecin ne sait pas, il se tait et ne soigne pas et de toute façon, le patient ne choisit plus : il suit le protocole. Le Pr Perrone déclare (16'00") :

La méthodologie a pris le pas sur la médecine. Et moi je n'accepterai jamais qu'un petite médecin de santé publique, ou un petit médecin méthodologiste, qui n'a jamais vu un malade derrière son ordinateur, me dise comment je dois traiter un malade. Ces gens là, ils m'emmerdent, je ne supporte plus leur comportement. Ils se croient au-dessus des autres parce que ils ont publié un article avec des mathématiques auquel personne ne comprend rien ! Mais j'ai vu des erreurs graves. Je ne supporte plus que quelqu'un derrière son ordinateur qui dise à un médecin comment il doit soigner un malade.... C'est la révolte de beaucoup de médecins actuellement.

 

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