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Hiroshima

6 août 1945.

Le bombardier américain s'éloigne de la ville en flammes. Il vient de lâcher la première bombe atomique jamais utilisée contre une population civile, "À h 16 min 2 s heure locale, après 43 s de chute libre, la bombe explose à 587 mètres du sol, à la verticale de l’hôpital Shima".

Partout dans le monde "libre", le crime est célébré comme le triomphe de la démocratie sur les "forces du mal".

Hiroshima était une petite ville, essentiellement civile. Quelques militaires désarmés. Pas un site stratégique.

Le Japon allait se rendre, sa Flotte pratiquement disparue, son Aviation réduite à quelques appareils à peine armés, sans carburant et sans pilote, son Armée pratiquement ruinée, sans munitions, sa Population affamée.

75.000 morts civils sur le coup. 50.000 décèdent sans soins dans des souffrances atroces durant la quinzaine qui suit. Plus de 250.000 civils, nul n'en connaît le nombre exact, dont beaucoup d'enfants, meurent dans les années qui suivent, souvent dans des conditions terribles. Il ont servi de cobayes à l'Armée américaine.

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