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Le cas Michael Shellenberger

Qui est Michaël Shellenberger


Michael Shellenberger est un activiste écologiste américain qui vient de publier un ouvrage et une série d'articles étonnants dans lesquels il admet avoir cédé à un alarmisme hors de nature en matière de réchauffement climatique.

Le sujet peut paraître un peu mince. En réalité, il est plus grave que cela. Depuis plusieurs années, Shellenberger s'est rendu compte que le slogan des "énergies propres" était faux et que l'énergie nucléaire était écologiquement bien supérieure à l'éolien ou au solaire.

L'énergie nucléaire est plus propre que l'éolien ou le solaire


Cette thèse apparaît dans un documentaire récent du cinéaste Michael Moore ("The Planet of The Humans") et elle est absolument opposée, non seulement au dogme écologiste, mais, plus grave encore, cette thèse s'inscrit en contestation absolue de l'orientation industrielle que la finance et la politique occidentales ont décidé de nous imposer depuis vingt ans.

Shellenberger, avant donc de publier "Apocalypse Never", avait déjà un sérieux passif avec le courant écologiste majoritaire, à la conquête du monde occidental qu'il finira par détruire si les politiques n'y remettent bon ordre. En effet, Shellenberger a publié, depuis au moins 2008, plusieurs ouvrages qui plaident pour le rôle parfaitement écologique de l'énergie nucléaire. Est-ce que, en 2020, la "confession" de Shellenberger contre le catastrophisme écologiste est-elle de nature à changer les choses ?

Les opinions "iconoclastes" de Shellenberger


Shellenberger est, il faut en convenir, iconoclaste avec la bonne foi désarmante de l'activiste qu'il a toujours été. Pour illustrer ses opinions, on peut indiquer qu'il estime que :
  1. la montée des eaux (le fameux film de Al Gore) est loin d'être une catastrophe : il cite le cas de la Hollande dont le rivage noyé par les eaux depuis le XV° siècle ne l'a pas empêché d'être l'un des États les plus densément peuplés et les plus riches de la planète ;
  2. l'Amazonie n'est pas le "poumon de la planète" ;
  3. le changement climatique n'aggrave pas les catastrophes naturelles ;
  4. la perte d'habitats et la chasse sont plus dangereuses à la faune sauvage que le réchauffement climatique ;
  5. la part de surface cultivable pour produire de la viande se réduit chaque année ; ....
En fait, Shellenberger n'est pas un "négationiste". Il estime simplement que le réchauffement climatique n'est pas une catastrophe à laquelle l'espèce humaine exposerait la planète.

La fureur des idéologues écologistes contre Shellenberger


Or, Shellenberger est parfaitement conscient que les écologistes réchauffistes ne peuvent pas le laisser prospérer. Il l'a écrit dans un article récent, qu'il a "retenu" sa confession depuis plusieurs années parce qu'il savait qu'il perdrait bien des financements sans lesquels un bon activiste ne peut pas travailler efficacement. Là dessus, bien entendu, les écologistes majoritaires - une minorité politique - se sont échauffés pour dresser l'opinion publique contre Shellenberger. Il faut reconnaître que, dans la logique mafieuse des écologistes, Shellenberger est simplement un repenti qu'ils estiment être un "traître à la Cause".

La stupidité des critiques de Shellenberger, tant de son ouvrage que des articles qu'il a publié ensuite, est insondable. On peut trouver de nombreux articles vengeurs contre Shellenberger dans The Guardian, The New York Times, etc. Une organisation écologiste, dotée de millions de dollars de dons des grandes entreprises, a noté la crédibilité scientifique de Shellenberger à -1,2 sur une échelle de -2 (très mauvaise) à +2 (très bonne). Mais, elle fait cette notation sur une base "scientifique" : elle a choisi six "sommités" scientifiques de la climatologie - de parfaits inconnus qui ont fourni leurs appréciations.

Très simplement, ils reprennent chacune des opinions de Shellenberger et lui trouve un "grand nom" de la climatologie qui, parfois il y a plus de vingt ans, a dit le contraire ... Et çà leur suffit pour "démontrer" l'absence de "crédibilité scientifique" de Shellenberger.

Le bon sens de Shellenberger peut il triompher du diktat écologiste ?


Comme si la "science" devait ou pouvait avoir une crédibilité. Comme si cette "crédibilité" pouvait se fonder sur des noms d'auteur.

En réalité, la "science" que les réchauffistes vénèrent se limite au conformisme aux "édits" d'une faction d'idéologues qui recyclent ad nauseam depuis plus de cinquante ans les même élucubration fausses.

Mais, les gens ne se trompent pas. Quand les opinions de Shellenberger parviennent à leurs yeux, ils y reconnaissent le bon sens.

Tout le problème est de savoir si le bon sens est capable de vaincre l'erreur quand celle-ci est appuyée par les milliards des trafiquants d'humanité. Les pires errements du XX° siècle se sont commis à l'insu du bon sens. Pourquoi le XXI° serait-il différent ?

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