Santé Public France publie un graphique intéressant. Il récapitule :
- le nombre de tests d'infection ;
- le nombre de tests positifs ; et
- le taux de positivité;
de la semaine S9 à la semaine S19.
Très clairement, l'épidémie est finie. On ne détecte plus de nouveaux cas dans une mesure épidémique.
Il reste des petits foyers - les "clusters" - que les médecins ont bien raison de surveiller avec attention. D'abord parce que les gens infectés sont malades, il ne faudrait pas l'oublier. Il faut donc d'urgence les soigner avec les traitements efficaces connus. Il en existe au moins quatre et celui le plus efficace associe HCQ et AZT.
Comme vient de l'écrire l'épidémiologiste américain Harvey Risch (Newsweek, "The Key to Defeating COVID-19 Already Exists. We Need to Start Using It) il suffit de traiter convenablement pour soigner un malade.
Cependant, même si l'épidémie est finie, pour diverses raisons exposées dans mon article d'hier (Pandémie - Quelques réflexions géopolitiques et sociales), il faut s'attendre à des événements dramatiques qui sont probables à cause de circonstances exceptionnelles par rapport aux épidémies passées.
Ainsi, même si ces mesures prises par l’État en France sont imparfaites, critiquables lorsqu'elles sont trop contraintes, il faut limiter les interactions sociales, porter un masque, désinfecter la peau avec du savon, et les surfaces de contact humain avec des produits virucides (ultraviolet, javel, ...).
Particulièrement, les vacances ne devraient pas être l'occasion de trop de voyages. Il faut absolument les limiter.
On peut regretter que le télétravail, d'abord plébiscité par les travailleurs de bureau, semble critiqué. Mais les entreprises semblent bien convaincues d'un effort d'hygiène au travail promu par les autorités.
Ces autorités que je critique énormément, mais qui, dans la promotion des mesures sociales de réduction de l'épidémie font un travail efficace, bien que hélas parfois trop extrémiste.
Pour clarifier ma position critique à l'encontre des autorités :
- elles sont critiquables en ce que :
- elles ont refusé les traitements pharmaceutiques dont on savait depuis le début qu'ils marchaient ;
- elles ont appliquées les interventions policières contre la mobilité sociale sans aucune nuance ce qui a conduit à un accroissement effarant de la mortalité et à un effondrement politique, social et économique ;
- on peut les féliciter d'avoir réduit les causes de circulation du virus, un peu tardivement, et pas toujours de la meilleure manière, mais, elles ont agi. Elles ont aussi pris la mesure du désastre économique.
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