Covid-19 a déjà été l'occasion de nombreux scandales (voir notre article d'hier). Mais, il a aussi été comme l'explosion d'une lente dérive historique depuis longtemps initiée. Celle du gouvernement par les experts.
Terrorisés par la peur de la mortalité du coronavirus SARS-Cov-2, les gouvernements les plus démocratiques - ceux qui se tiennent pour tel, c'est-à-dire ceux de l'Occident américanisé - ont littéralement faillis et défaillis. Faillis parce qu'ils ont été incapables de limiter la mort de leurs populations - il suffit de comparer les bilans déjà en cours d'esquisse pour voir que ce sont les pays américanisés qui ont le plus de morts, les États-Unis loin devant. Mais aussi défaillis, parce qu'ils ont eu la trouille. Tous.
Flanquer la trouille aux politiques
Il existe en épidémiologie, un groupe international structuré d'"experts" qui sont liés entre eux par l'"affect" universitaire. Ils se désignent eux-mêmes sous le terme de "la communauté scientifique". Ils bénéficient à la fois des subventions d’États et du financement véreux de quelques milliardaires. Ils utilisent sans vergogne une organisation internationale d'une lamentable nullité, l'OMS. Cette communauté "scientifique" - qui ressemble plus à un gang organisé - a réussi à flanquer aux gouvernants occidentaux la "trouille de leur vie".
Il existe en climatologie, un groupe international structuré d'"experts" qui sont liés entre eux par l'"affect" universitaire. Ils se désignent eux-mêmes sous le terme de "la communauté scientifique". Ils bénéficient à la fois des subventions d’États et du financement véreux de quelques milliardaires. Ils utilisent sans vergogne une organisation internationale d'une lamentable nullité, le Giec. Cette communauté "scientifique" - qui ressemble plus à un gang organisé - a tenté de flanquer aux gouvernants occidentaux la "trouille de leur vie". Et dernièrement, avec Greta Thunberg, ils ont été très près de réussir. Injuriés par une "sale gamine", effrontée et inculte, ils ont tous "baissée la tête" et ... n'ont rien fait. Mais tout de même.
Les "experts" de l'épidémiologie savaient, par le succès du mouvement climatiste, qu'ils
étaient capables de dicter leur conduite aux gouvernements occidentaux,
sans aucune validation populaire. Mais, formellement, les Traités et les
lois climatistes étaient encore négociés - en leur présence (les COP-nn)
- mais seulement par les représentants de ces gouvernements. Les "experts" de la Covid-19 ont eu la surprise que les gouvernements ont directement obéis à leurs injonctions.
Dans le cas de la Covid-19, les gouvernements se sont littéralement soumis à la dictature de comités d'experts que ces mêmes gouvernements ont systématiquement installés à grand renfort d'annonces de presse pour que nul ne l'ignore. Les comités d'experts de tous les gouvernements occidentaux sont liés entre eux par les coopérations universitaires et financières que leurs membres ont patiemment construites depuis trente ans. En France, il existe sûrement plus d'une dizaine de tels "comités" à qui le pouvoir démocratique a remis la décision. C'est partout pareil. Ces "comités" sont tellement nombreux qu'on oublie leurs sigles délirants (les anglais ont même appelé "SAGE" l'un des leurs ....). Il ne reste que les noms de quelques individualités qui, comme des ombres lamentables, errent dans les allées d'un pouvoir vacant, épuisé par sa viduité. Aux Etats-Unis, Fauci. En Grande-Bretagne, Ferguson. En France, Delfraissy, Cauchemez, et quelques autres. En Italie, en Espagne, en Allemagne, on trouve le même genre de comités et le même genre d'individus qui infestent la décision politique sans aucune légalité démocratique. Souvent même en violation de ses règles élémentaires.
Bien sûr les "lockdowns" et autres "confinements - qu'importe les mots - ont toujours été imposés par un décret d'Etat. Mais ce décret est alors une simple copie de l'avis des "experts". Qui en profitent pour affirmer qu'ils ont juste donné leur avis. Comme le fait l'Imperial College de Ferguson réagissant à un article de The Telegraph qui dénonçait les nombreuses erreurs du modèle de Ferguson édité par l'Imperial College. C'est en réalité une influence totale, mais littéralement clandestine. De sorte que les seuls à payer en cas de réclamation seront les politiques et jamais les "experts".
Comment les politiques peuvent ils être aussi bêtes ?
Au jeu d'échecs, la plus grande erreur consiste à prendre son adversaire pour un idiot. La politique n'est pas le noble jeu, mais ...
En réalité, qu'il y ait 10 morts "vrais" de la Covid-19 ou 10 millions "supposés", que le PIB recule de 3% ou de 50%, que la dette augmente de 1.000 milliards ou de 10.000 milliards, aucun politicien ne paiera quoique ce soit. Pas plus que le moindre expert qui a vendu ses injonctions à la société très chers. Plusieurs milliards de dollars, prélevés sur les finances publiques et la "cassette" de quelques magnats du fric (Gates a donné 80 millions de dollars à l'Imperial College en janvier 2020). Au pire, quelques politiciens ne se représenteront pas aux élections. On les retrouvera au conseil d'administration de quelque laboratoire pharmaceutique, d'une banque de deuxième ordre ou d'une université de province. Ils feront même mieux.
Les media sont configurés pour simuler une opinion publique favorable aux pires errements épidémiolo-politiciens. La solution est extrêmement simple. Il suffit de faire croire, grâce aux media, que, sans le confinement, ce n'est pas 40.000 morts que nous aurions eu en France, mais 400.000 ou 40 millions, peu importe. Et les gogos et les bobos, dans leurs résidences en simili-marbre, prêts à partir en séjour aux Baléares ou à Mumbaï, sont aussi prêts à les croire.
Quant à ceux - une infime minorité - qui se souviendront des drames de l'épidémie et brailleront contre les mesures prises et le désastre, la presse les qualifiera de négationnistes, de fascistes, de sceptiques, de complotistes, de.... Les paroles sont connues, seul la musique changera un peu.
Et ce sera tout.
Ce ne sont pas les politiques qui sont bêtes. C'est nous, qui ne comprenons rien à rien quand nous les élisons depuis quarante ans.
Une société occidentale contrôlée
Cela fait longtemps que la société occidentale est déjà une société sous contrôle. Des lois, réglements et normes tellement innombrables que tout geste est devenu interdit. Une justice pour arbitrairement appliquer à qui l'on veut le magma chaotique des interdits réglementaires et législatifs, une police pour faire appliquer les oukases de l'administration et les décisions de justice, une prison , un fisc, .... Tout cela est connu. Et les esprits sont eux-mêmes largement sous contrôle grâce aux administrations de la Culture, de l’Éducation, ..., mais aussi par l'action des media, y compris ceux "libres" dits des réseaux sociaux ...
Tout cela, nous le savons, nous a fait perdre absolument toute liberté. Depuis longtemps. Mais nous sommes persuadés que c'est pour le bien de tous !... Orwell, dans la Ferme aux animaux, le voyait déjà. Ou alors que le réalisme nous oblige à sacrifier un peu de nos aises pour l'équilibre de la démocratie ....
Mais nous n'avons encore rien vu.
Jusqu'à présent - en fait il y a une quinzaine d'années que la bataille a été perdue - d'autres pouvoirs émergeaient. Le premier a été celui de la finance qui permet à une caste réduite de capter la richesse du monde. Ils sont cent, mille ou dix mille, on ne sait. Mais, ils ont le pouvoir de vivre gratuitement en divertissant des sommes d'argent qui n'ont plus aucune réalité. Aucune réalité ? Si. Cet argent qui n'existe pas, est tiré de notre travail et de notre asservissement. Il représente souvent de la dette que nous sommes chargés de payer par notre travail serf, nous ou nos enfants. Et c'est la cause de notre assujettissement, de son accroissement inéluctable.
Cette caste est connue. Elle comporte des financiers nouveaux, comme Soros, des industriels nouveaux comme Gates ou Bezos, mais aussi de plus anciens. L'un des outils de travail de ces gens est la philanthropie. Ils ne vendent rien, ils n'achètent rien. Mais de formidables flux d'argent sur lesquels ils n'ont en réalité aucun droit, passent par eux. Et avec ces flux, tous les jeux d'influence politique et géopolitique. Par exemple, Bill Gates par sa Fondation, fait passer tout l'argent disponible dans le monde - et cet argent en fait n'existe pas - pour financer les vaccins. Par exemple, celui contre le SARS-Cov-2 qui n'existera probablement jamais.
Mais, le pouvoir et l'argent passent déjà par ce "philanthrope" qui - horreur suprême - peut même croire à sa philanthropie.
Tout cela remonte à un nouveau pouvoir qui utilise les liens collectés avec les "experts" dont nous parlions plus haut, mais aussi avec les fonctionnaires du pouvoir politique, une sorte de caste mélangeant "serviteurs de l’État" et élus du "peuple". Et ce nouveau pouvoir, finançant la presse et les autres médias - Bezos possède le Washington Post, et Zuckerberg, Facebook, Gates finance Le Monde et Le Figaro - enfante une caste qui, en quelque sorte, court-circuite le peuple de la démocratie. Ce dernier continue formellement à élire ses dirigeants (président de la République) et ses représentants (députés). Mais en réalité, les décisions que le pouvoir politique prend ne sont plus issues de la "volonté du peuple", mais dérivent des motions de la nouvelle caste.
Et ces motions, grâce au matraquage de la presse et des media, mais aussi de tout l'appareil d’État, sont de plus en plus "intégrées" à l'inconscient populaire qui y adhère sans même le savoir. Pas par une adhésion de la raison, mais par le conditionnement médiatique commencé dès la maternelle, tout le long du très long, trop long, processus d'éducation étatique, poursuivi de la manipulation d'opinion par la Culture et les media.
Aujourd'hui, la majorité d'entre nous croient au réchauffement
climatique, à l'origine animale du SARS-Cov-2, au caractère
irremplaçable de la "civilisation occidentale", aux "valeurs de la
démocratie que nous portons", qui sont tous des motions du pouvoir
nouveau, qui peu à peu investit le pouvoir démocratique, la société
démocratique, pour en faire une société entièrement sous contrôle. Grâce
à des experts, issus de la "communauté scientifique" et qui a exprimé de
manière incontestable le "consensus unanime". Auquel le pouvoir
politique et nous mêmes sommes infatigablement sommés de nous soumettre.
Contre toute raison. A la place de toute raison.
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