Une nouvelle sensationnelle : la Covid-19 admet un médicament !
Dans un article étincelant [1], le journaliste italien Maurizio Blondet met en cause l'ignorance crasse des autorités sanitaires et des journalistes qui s'ébaubissent des succès de la dexaméthasone (C22H29FO5) [4] quand elle est découverte par les anglais [2]. Une molécule de la même classe est disqualifiée par le ministre de la Santé français dès le 14 mars 2020 et par les autorités sanitaires italiennes alors que son emploi était classique dans les hôpitaux italiens au plus fort de l'épidémie. Il s'agissait d'une molécule très voisine, la cortisone (C21H2805) [3]. Les deux molécules font partie de la famille des glucocorticoïdes. Seulement, l'effet anti-inflammatoire de la dexaméthasone est beaucoup plus puissant [5] que celui de la cortisone. De sorte que les arguments qui faisaient exclure par les "autorités" sanitaires la cortisone du traitement de la Covid-19 s'appliquent encore plus à la dexaméthasone qu'à la cortisone.
L'utilisation des glucocorticoïdes pour soigner les malades de la Covid-19 en panique respiratoire était une évidence pour les médecins soignants. Seulement, des avertissements ou des interdictions sont venus de la part d'autorités sanitaires que Blondet taxe d'ignorance.
Il a peut être raison.
Mais il est très délicat de taxer un adversaire d'ignorance quand il est très facile de se leurrer sur la sagesse d'un ami.
Le problème de l'ignorance est certainement rencontré parmi les élites auto-proclamées qui souvent, comme le dénonce Blondet, se limitent à un savoir technique des plus réduits, très spécialisé. Ces élites, souvent scientifiques, ignorent les réflexes de base de la tournure d'esprit scientifique que sont l'instinct de la recherche d'une solution nouvelle dès lors qu'un problème se pose, même depuis longtemps, et la critique contestataire de toute solution, qu'elle soit nouvelle ou ancienne. Surtout celles qui semblent s'imposer parce que tout le monde les connait.
De l'esprit scientifique à l'idéologie
Mais ces élites - au bout du compte, elles le sont de moins en moins - subissent depuis longtemps déjà la soumission à l'idéologie. L'esprit scientifique se soumet de plus en plus souvent à l'idéologie.
Très souvent, quand une idée ne nous plaît pas, nous la disqualifions comme idéologique. Nous avons tort.
L'idéologie est au contraire quelque chose de plaisant, de confortable. Très souvent, nous pouvons désigner un de ses éléments comme un "principe". Ou comme une valeur incontestable. Qu'y a t'il de plus rassurant, de plus confortable qu'un principe, qu'une valeur, ...
L'une des grandes tentations de l'esprit scientifique de notre temps est celle de la gouvernance mondiale. Cette idée très partagée dans les cercles progressistes qui ont succédé aux socialistes matérialistes et autres marxistes de toutes obédiences consiste à estimer que la démocratie trouve sa sublimation quand elle est gouvernée par les experts. Plutôt que de laisser au peuple ou aux politiciens qui en seraient émanés le soin de se gouverner, les "experts" et autres "sachant" sont par définition compétents pour gouverner le monde. Cela se fait de manière "naturelle" à l'ombre de grandes organisations démocratiques comme l'ONU et ses satellites spécialisés, comme la CNUCED, le GIEC ou l'OMS. L'OMS est censée préparer une gouvernance mondiale sur la santé. Elle est entièrement basée sur une délégation des gouvernements politiques et elle active des réseaux d'experts qui édictent des recommandations qui sont ensuite mises en œuvre, souvent par les mêmes experts, dans les gouvernements politiques locaux.
Cette "superstructure" n'a pu s'installer que parce que l'idéologie de la mondialisation a été imposée notamment par les "experts" de la gouvernance mondiale.
L'affaire formidable de la pandémie à Covid-19 est toute entière bâtie sur l'emprise de l'idéologie au mépris de l'esprit scientifique. De quoi s'agit-il ?
Pas de médicament pour la Covid-19 : c'est interdit !
Il est exact que le 14 mars 2020, alors que les premiers malades en panique respiratoire entraient aux urgences en France, son ministre de la Santé, produit un "tweet" dans lequel il écarte les anti-inflammatoires - nommément l'ibuprofène et la cortisone - pour soigner les malades de la Covid-19. L'avertissement a été relayé dans tous les hôpitaux et dans le public de sorte que de nombreux malades français de la Covid-19, pourtant en détresse respiratoire, n'ont pas bénéficié de la cortisone et des médicaments de cette classe qui, aujourd'hui, trois mois plus tard, est admise à soigner la Covid-19 !
Il est exact que, pendant ce temps, plusieurs hôpitaux italiens, qui luttaient depuis plusieurs semaines contre la Covid-19, utilisaient la cortisone pour les malades sous respiration artificielle. Plusieurs articles ont été publiés qui indiquaient de bons résultats. D'autres produits, comme des plasmas convalescents ou l'hydroxychloroquine, l'AZT, le zinc, les vitamines D, etc ont aussi rencontrés quelques succès.
On sait que aucun médicament n'a été aussi rejeté que l'hydroxychloroquine dans le traitement de la Covid-19. On sait les insultes qui ont été proférées à l'encontre du Pr Raoult qui, à Marseille, l'utilisait sans désemparer. On sait les insultes qui ont été débitées lorsque Trump a cru intelligent de sa part de faire la promotion de ce médicament. On se demande ici pourquoi n'aurait-il pas dû le faire ? De toutes façons, il l'a fait. Mais l'HCQ est toujours bannie par les autorités sanitaires pour des raisons fausses, mais constantes. Et l'OMS a rassemblé les énergies des "experts" sanitaires pour combattre une tentative médicamenteuse contre la Covid-19. L'interdiction va se développer sous forme d'autorisations limitées, sous forme de recommandations négatives, de calomnies affirmées par dire d'"experts", ...
Pourquoi la cortisone, ou l'HCQ, ou d'autres médicaments encore recevaient de la part des élites et des autorités sanitaires des condamnations alors que ces médicaments traitaient en réalité correctement les patients ?
Pas de médicament ? Donc intervention non pharmaceutique !
La raison ou la cause de cette position qui a coûté la vie à de nombreux malades de la Covid-19 s'appelle l'idéologie. Pas seulement l'ignorance ou la barbarie.
Quand Véran rédige son "tweet" contre la cortisone le 14 mars, Macron et lui sont en discussion avec leurs experts de l'INSERM et de l'Institut Pasteur. L'un d'eux est un ancien membre de l'équipe de modélisateurs de l'Imperial College de Londres, très lié à l'OMS et à la Chine qui domine depuis plusieurs années l'OMS. C'est certainement lui qui a imposé les études de cette Université britannique auprès des autorités sanitaires et de Macron.
Le patron de ces modélisateurs est Neil Ferguson. Sa responsabilité dans la catastrophe de la Covid-19 est immense. Est-il ignorant, barbare ? C'est possible, mais pas démontré. Par contre, il est animé par un principe dont ni lui ni ses affidés ne vont se départir pendant le développement de la pandémie. Et de fait, il va imposer ce principe à tous les politiciens qui vont lui demander - très cher - son avis et à leurs autorités sanitaires - largement consentantes, il faut le reconnaître.
Ce principe est le suivant :
Lorsqu'il n'existe aucun médicament contre une infection, il faut utiliser une stratégie politique d'intervention non pharmaceutique.
Or, des interventions non pharmaceutiques (NPIs en anglais dans ses nombreux articles), Ferguson en a développé plusieurs depuis plus de quinze ans qu'il a testé sur des modèles informatiques de contrôle social d'une épidémie à l'aide d'interventions politiques non pharmaceutiques : la distanciation sociale, le confinement, l'interdiction des réunions privées, des voyages non essentiels, etc..
Quand Ferguson est allé voir Macron et Véran - il n'a pas été obligé de se déplacer parce qu'à l'INSERM, il y avait plusieurs de ses anciens collaborateurs - il leur a dit : "Le SARS - CoV- 2 est un nouveau virus. Infectant l'homme, la Covid-19 qui en découle est une maladie nouvelle. Elle n'a donc par définition aucun médicament pour la soigner. En effet, un médicament est autorisé au traitement d'une maladie caractérisée après un essai thérapeutique exécuté par des experts selon un protocole déterminé : essai en double aveugle, randomisé avec placebo et groupe témoin. C'est la Règle. Vous devez donc par principe, dans le cas de la Covid-19, utiliser les NPIs, interventions non pharmaceutiques que j'ai modélisé pour votre compte."
Comme Ferguson avait déjà fait tourner ses modèles, il leur a "démontré" qu'ils avaient deux solutions :
- Ne rien faire : 600.000 morts en juillet 2020 ;
- appliquer les NPIs de Ferguson : 80.000 morts en juillet 2020
Mettez vous à la place de Macron et de Véran. Ou à celle de Boris Johnson. Aucun n'a vu le loup.
Le résultat a été un confinement dont par avance Ferguson et ses sbires "savaient" le résultat grâce à leurs modèles informatiques. Faux, mais de l'Imperial College ! L'Imperial College, pensez !. De sorte qu'aujourd'hui, ils font écrire partout qu'avec son confinement démentiel, la France a économisé 550.000 morts. Pareil partout ailleurs ou presque !
L'escroquerie parfaite !
Le principe idéologique est faux !
Parce que en fait, l'idée que la Covid-19 était une maladie nouvelle n'est vraie qu'en apparence. Au point de vue microbiologique, le coronavirus SARS - CoV - 2 est à plus de 98% identique à d'autres virus connus depuis des années. Plus encore, la plupart des symptômes de la Covid-19 correspondent à des symptômes que l'on sait traiter pour la plupart de manière chimique. Donc avec de la pharmacie !
Contrairement à l'affirmation de Ferguson et de ses affidés.
Aussi quand le Pr Raoult surgit dans le paysage apocalyptique de la Covid-19 avec son traitement pharmaceutique "à la chloroquine" et sans essai protocolaire autorisé par les experts, il arrive comme un chien dans un jeu de quilles. Il fiche tout l'édifice de Ferguson par terre !
Même chose pour les médecins qui se retrouvent avec des malades symptomatiques et qui appliquent la science de l'allopathie sans se poser de question sur un quelconque principe. Il y en a eu quelques uns tout de même.
Mais, quand Macron et Véran, Delfraissy et les experts - limitons nous à la France ici - ont aperçu le personnage flamboyant avec sa barbe et sa crinière à la Vercingétorix, ils ont compris que c'était lui ou eux. Et ils ont lancé une campagne contre l'hydroxychloroquine et contre Raoult.
Il faut bien voir le dilemme devant lequel Macron se trouve à ce moment là. Il vient d'acheter la solution de Ferguson qui va coûter dix ans au moins de récession économique à la France et à l'Europe, des millions de sans-emplois, des entreprises exsangues, des banques sans investissements.
Si le public apprend qu'en réalité il existait une autre solution que le confinement, c'est la révolution assurée : IL ne sera certainement pas réélu.
En fait, les chiffres de Ferguson et de ses affidés étaient faux du début à la fin. Leurs modèles sont faux, leurs codes informatiques sont faux. Mais leurs graphiques sont ... beaux. Et que voulez-vous que Macron puisse acheter si ce n'est du "beau" .... Et que tout soit faux, celà Ferguson le sait parfaitement. Et ses affidés et alliés aussi. Parmi ceux-ci, il y a Gates et Zuckerberg, les milliardaires enrichis par l'escroquerie des "nouvelles" technologies de l'information. Mais aussi la plus grande part des universitaires du monde entier qui, tous, sont financièrement alliés dans la captation des subventions et autres subsides.
Les gens qui se sont le plus soumis au principe faux le trouve faux maintenant
Et puis fin Mai 2020, l'affaire de The Lancet éclate [6]. Un cardiologue de salon professionnel qui s'est adjoint trois médiocres co-auteurs, prétend avoir traité 96.000 dossiers de patients à Covid-19 pris dans le monde entier. Il n'a pas vu un seul malade. Seulement des dossiers. Et il déclare que les malades traités à l'hydroxychloroquine meurent plus que les autres. C'est faux. Les dossiers qu'il prétend avoir analysé n'ont jamais existé et The Lancet l'oblige à rétracter son article. Dans cette affaire absolument scandaleuse, tout le monde voit que les universitaires sont assez corrompus pour produire des essais falsifiés pour nuire à un traitement pharmaceutique. Les universitaires comprennent qu'il faut "lâcher" Ferguson et le principe que la Covid-19 se traite par des "interventions non pharmaceutique". En réalité, les universitaires savent que les modèles épidémiologiques de Ferguson sont beaucoup trop faux. Ils publient trois jours après la fin de l'affaire The Lancet une étude sur un essai clinique tout aussi falsifié [7] que celui de The Lancet - l'essai Recovery. Dans cet essai, ils continuent à affirmer que l'HCQ a autant d'effet qu'un placebo - les chiffres qu'ils donnent sont faux - mais, et c'est nouveau, ils affirment que la dexaméthasone sauve des vies aux urgences.
C'est malin, parce que l'essai se passe en Angleterre où la mortalité a été de de plus de 20% en hôpital. Un malade sur quatre hospitalisés est mort du principe que la Covid-19 n'a pas de médicament. Et Recovery annonce que la dexaméthasone traite la Covid-19. Ce sont des réjouissances sans fin. Sauf que l'épidémie est finie.
Et que le principe selon lequel la Covid-19 n'a pas de traitement pharmaceutique est mort lui aussi.
Et cela annonce des lendemains difficiles aussi bien pour Macron en France que pour Johnson en Angleterre. Ils ont confiné à la Ferguson sur un principe faux.
Tout cela parce que leurs experts se sont aveuglés avec l'idéologie !
C'est le nœud du scandale de la Covid-19.
Que peut-il arriver ?
D'abord, les décédés de la Covid-19 ne reviendront pas. Plus encore, rien ne dit qu'une reprise de l'épidémie ne pourra pas survenir. Et tout porte à croire que nous reverrons pendant longtemps des cohorte de morts par ignorance, par barbarie, par idéologie des autorités sanitaires.
Mais surtout, la politique va reprendre ses droits. La classe politique va "oublier" Ferguson et les experts. Ils pourront retourner à leurs profitables contrats avec les milliardaires, les subventions publiques et autres gratifications des laboratoires pharmaceutiques. Leurs "successeurs" sont déjà installés. La classe politique va organiser des enquêtes nébuleuses où on traitera de ce qui n'est pas grave. Macron pour se protéger, a déjà fait lancer de grandes enquêtes, notamment à l'Assemblée Nationale où, la main sur le cœur, les "grands" responsables des autorités sanitaires vont jurer qu'ils ont fait tout ce que la science "ordonnait" dans son état d'avancement.
Et ils feront tout avec les politiciens pour étouffer toute révélation gênante.
Le rôle de la presse serait majeure pour mettre en cause les politiques et les experts, responsables de la catastrophe. Mais elle rencontre deux problèmes.
Le premier, c'est qu'elle est largement financée par les milliardaires dont la fortune s'est accrue pendant la pandémie. Notamment, ils se sont enrichis grâce à l'intervention publique de confinement général de la population, cause principale de la plupart des morts de la Covid-19. Et ils ont bénéficié du principe idéologique qu'il n'y a pas de médicament pour la Covid-19. Par exemple, grâce à ce "principe" - faux, mais principe respecté - Gates a pu collecter plusieurs dizaines de milliards de dollars pour ses affaires dans les vaccins. On imagine très mal Gates acceptant que Le Figaro - qui n'en a probablement aucunement l'intention - publie des critiques de l'action sanitaro-politiste de Macron !
Le second problème, c'est que la "grosse" presse embauche une majorité de journalistes ou d'intervenants qui appartiennent à la sphère universitaire qui a profité de la crise de la Covid-19 pour imposer une pseudo-gouvernance "mondiale" à l'aide des pseudo-experts des autorités sanitaro- politiciennes. On voit mal une plume parmi eux capable de dénoncer plus d'une fois les errements de la politique gouvernementale dès lors qu'elle s'est fondée sur le motif du délit qu'il faudrait dénoncer !
Il est possible que le public - notamment par les réseaux sociaux - laisse émaner une dénonciation qui infuserait lentement dans l'esprit public. Mais l'espoir est faible.
Si dans le même temps, des politiciens voulaient vraiment faire "tomber" le pouvoir actuel, ils trouveraient là de quoi constituer peut être un mouvement électoral capable de sanctionner l'actuel pouvoir politique. En démocratie, c'est souhaitable ... Malheureusement, reprendre un gouvernement d'un État en faillite exige du esprit de sacrifice hors du commun.
Les chances d'un tel mouvement politique régulier sont donc très faibles. On est toutefois alerté par quelques réactions d'hommes politiques - pas toujours de première grandeur - mais qui ont pris des positions d'opposition frontale avec l'idéologie dominante lors de l'épidémie de la Covid-19.
Mais le vrai problème, c'est la soumission de la majorité des scientifiques et des médecins à l'idéologie. C'est un véritable problème de "civilisation" finissante ou de "barbarie" débutante.
Lire
- https://www.maurizioblondet.it/quando-una-civilta-riscopre-lacqua-calda/
- https://www.telegraph.co.uk/news/2020/06/16/5-steroid-slashes-deaths-one-third-severe-coronavirus-patients/
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Cortisone
- https://fr.wikipedia.org/wiki/Dexaméthasone
- https://glioblastome.fr/therap/cortisone.html
- Voir notre article du 29 mai 2020 : "Coronavirus - L'étude américaine du The Lancet de Mai 2020".
- Il faut ici citer l'étonnant travail du quotidien France-Soir appuyé sur plusieurs journalistes audacieux et sur un collectif de médecins acharnés à poursuivre les fraudes nombreuses. On pourra lire les articles suivants :
- http://www.francesoir.fr/politique-monde/covidpapers-recovery-incompetence-mensonge-manipulation-et-gros-dollars
- http://www.francesoir.fr/societe-sante/recovery-la-bonne-nouvelle-est-un-leurre-pour-cacher-les-incoherences-les-fautes-et
- http://www.francesoir.fr/aglais-remdesivir-une-molecule-dinteret-therapeutique-tres-discutable-sur-le-covid-19
- La responsabilité d'une idéologie dans la domination des experts sur les politiques est plus ou moins évoquée par plusieurs auteurs. On peut lire par exemple "Britain's 'scientific' Covid response is locked in a dangerous lie", de Sherelle Jacobs, dans The Telegraph. L'auteur voit cette responsabilité en Grande-Bretagne et en Chine, qui se ressemblent sur ce plan, selon elle. Elle a là une observation intéressante, d'autant que Ferguson est lié à la Chine et à Wuhan. Mais elle semble en exonérer les autres Européens, ce que je ne fais pas.
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