Covid-19 - Etat de la mortalité au 12 juin 2020

Région	Infectés	Décès	Taux Décès / Infectés
Monde	7.540.679	421.948	5,60%
USA	2.023.347	113.820	5,63%
Brésil	802.828	40.919	5,10%
Russia	510.761	6.705	1,31%
India	297.535	8.498	2,86%
UK	292.860	41.364	14,12%
Spain	242.707	27.136	11,18%
Italy	236.142	34.167	14,47%
Pérou	214.788	6.088	2,83%
France	192.493	29.349	15,25%
Allemagne	186.883	8.776	4,70%
reste	2.540.335	105.126	4,14%

Source : https://www.arcgis.com/apps/opsdashboard/index.html#/bda7594740fd40299423467b48e9ecf6 pour les deux premières colonnes. Ces statistiques proviennent en fait de l'Université américaine John Hopkins. La troisième colonne et la dernière ligne de ce tableau sont de notre fait.

Les chiffres officiels de la France sont différents :

cas confirmés = 155.561
cumul des décès = 29.346
Taux Décès / Infectés = 18,60%.

La source indique : "!! Baisse des cas confirmés due à un changement de méthode de calcul. Depuis le 2 juin, les patients testés positifs ne sont plus comptés qu’une seule fois". https://dashboard.covid19.data.gouv.fr/vue-d-ensemble?location=FRA

Remarques sur le traitement de l'épidémie en France

L'évolution des statistiques de la pandémie à Covid-19 montre que la France est pratiquement le pire pays en terme de réponse vitale à la pandémie selon le taux calculé ci-dessus "Décès / Infectés". On peut estimer que cela vient du fait que notre système de santé, largement aux mains de l’État, a interdit le traitement à l'hydroxychloroquine. Une deuxième raison vient de ce que l’État a, en France plus que partout ailleurs, fermé la plupart des lits hospitaliers. Une troisième raison serait, là aussi en France plus que partout ailleurs, que l’État n'a pas permis que les équipements sanitaires de protection de la population, au moins pendant une première partie de l'épidémie, lui soient disponibles.

Une quatrième raison, partagée par les pays européens : UK, IT et ES, est que la France a imposé un confinement encadré par la police. C'est la cause de la mort de beaucoup d'innocents qui n'auraient pas dus être infectés. A partir de la date d'entrée en confinement, de plus en plus d'infectés venaient de confinement à domicile pour entrer aux urgences. La même cause  établit l'infection terrible dans les EHPAD.  Ce n'était pas très difficile a prévoir : si vous obligez les infectés à rester avec les personnes saines, les premiers infecteront les secondes. Mais il semble que dans les quatre États précités, ces idées simples soient encore trop difficiles à comprendre.

Remarques sur les pays dont le taux "Décès / Infectés" est le plus faible

On note que trois pays sont très frappés par l'épidémie : la Russie, l'Inde et le Pérou. Cependant, on note que leur taux "décès / Infectés" est très faible. On note que ces pays ont réalise un dépistage par test PCR extrêmement précoce ce qui explique leur chiffre élevé d'infectés. Par ailleurs, au moins pour la Russie et l'Inde, ils ont traités leurs infectés à l'hydroxychloroquine.

Covid-19 : une opposition statistique entre pays riches et les autres

On remarque que lorsque l'on retire les états les plus infectés de la statistique "Monde", le reste du monde voit son taux "Décès / Infectés" plus faible que celui du Monde. Ce résultat est évident. Mais, il supporte la constatation que les États occidentaux les plus riches du monde ont été les plus frappés par la pandémie. Au début, ces États dopés à l'humanitarisme, estimaient qu'il s'agissait d'une simple "grippette" et "tremblaient" pour le sort des pays sous-développés. Covid-19 n'a pas été qu'une "simple grippette" et ce sont les États riches qui étaient les moins préparés.

On remarque enfin que le taux "décès / Infectés" des États-Unis sont très proche du taux pour le monde entier. Or, les États-Unis ont le tiers des infectés du monde. Ce rapprochement des taux est donc statistiquement normal. Mais, il faut se souvenir que le traitement de la pandémie aux USA a été dual. Les États "démocrates" ont appliqué un confinement aussi sévère qu'en France et ont le plus souvent manqué de protections sanitaires ainsi que exclue l'hydroxychloroquine. A la différence, d'autres États ont peu ou pas confinés et, pas encore "infectés" par la domination de l'administration en matière de santé, ont disposées de protections sanitaires et laissé les médecins prescrire l'hydroxychloroquine. Cette dualité explique le chiffre "moyen" du taux "Décès / Infectés" des États-Unis.

Les critères d'évaluation des systèmes de santé selon les statistiques de la Covid-19

Des remarques qui précèdent, on déduit que quatre critères sont explicatifs des comportements des divers systèmes de santé face à la Covid-19.

Le premier critère porte sur la position relative du médecin, plus généralement du soignant, par rapport à un système de santé plus ou moins aux mains de l’État ou des multinationales. Si le médecin peut agir en fonction de son éthique, la résistance à la Covid-19 a été bonne et même correcte. Au contraire, lorsque le système de santé a pris le dessus, la Covid-19 aura été médicalement une catastrophe. Nous n'évoquerons pas la catastrophe économique qui la suit.

Le deuxième critère mesure les interdictions ou limitations d'emploi de l'hydroxychloroquine. Là où l'hydroxychloroquine a été tolérée par le système de santé, les résultats en terme de taux "Décès / Infectés" sont satisfaisants, Covid-19 se distinguant peu des grandes grippes précédentes. Dans le cas contraire, il y a eu une hécatombe de malades ayant des comorbidités dont l'âge et l'obésité.

Le troisième critère mesure l'importance des interventions non-pharmaceutiques des États. Ces interventions qui comprennent des mesures plus ou moins drastiques de confinement de la population ou de parties d'entre elles, l'interdiction des réunions publiques, des voyages, la fermeture des industries, des commerces et des administrations ainsi que des services aux personnes, sont alors responsables, non seulement d'une crise économique dont nous sommes seulement en mesure d'imaginer des effets dévastateurs, mais aussi d'un nombre de morts et de personnes profondément meurtries par les conséquences des atteintes produites par la Covid-19.

Le quatrième critère mesure la disponibilité des matériels de protection hygiénique ainsi que des tests de détection d'infection. Lorsque cette disponibilité est bonne, beaucoup des interventions étatiques du troisième critère, deviennent inutiles. On peut ajouter la disponibilité de respirateurs artificielles ou seulement d'oxygénation dont on a beaucoup parlé au début de la pandémie. Puis, presque plus. Ce changement a été très peu analysé. Mais, il pourrait être l'indice de dégâts corporels qui seront diagnostiqués plus tard, et sans qu'il soit possible d'y porter remède. Nous manquons encore d'informations à ce sujet pour prendre vraiment position. Mais, il existe des doutes importants et inquiétants.

On fera seulement mention du problème très critique de la disponibilité de lits de réanimation adaptés à la Covid-19. On sait qu'en France, la fermeture d'hôpitaux entiers, de secteurs, ou même de lits séparés a commencé il y a plus de vingt ans. Cette situation provient d'une administration politicienne de la santé, sans que la profession médicale ait pu contrôler réellement l'effondrement. Son redressement est une nécessité pour résister à de nouvelles agressions sanitaires. Or, l'un des critères retenus par le gouvernement français pour "ne pas déconfiner" un département était justement la saturation des lits de réanimation, dont il avait lui-même organisé la disparition ...