Accéder au contenu principal

Coronavirus - L'étude américaine du The Lancet de Mai 2020

1 - Une simple étude privée déclenche les décisions de politique de santé nationales

Cette étude intitulée "Hydroxychloroquine or chloroquine with or without a macrolide for treatment of COVID-19" et publiée le 22.05.2020 a pour auteurs principaux deux médecins à peu près inconnus, un cardiologue spécialisé dans l'intervention lors de conférences médicales organisées par les grands laboratoires pharmaceutiques et un ancien chirurgien, reconverti dans la manipulation de données médicales, a immédiatement déclenchée les décisions politiques suivantes en France :

  1. les essais thérapeutiques concernant l'association HCQ et Azythromocine sont suspendus ou arrêtés ;
  2. le décret du 23 mars 2020 qui autorisait cette association médicamenteuse en la réservant exclusivement à l'hôpital public est abrogé.

Pour résumer, sur la foi d'une très vulgaire étude d'un hôpital secondaire des USA produite par deux auteurs sans aucune compétence particulière en infectiologie ou en pharmacie, les traitements de patients du Covid-19 utilisant l'hydroxychloroquine ou la chloroquine sont interdits en France. Un fait troublant : les pays dont les administrations mettent en garde contre de prétendus effets secondaires et/ou une prétendue absence de bénéfice pour la chloroquine et ses dérivées et associations ont un taux de mortalité par 1000 habitants très élevé tandis que ceux qui l'utilisent sans "frein" se caractérisent par un très faible nombre de décès rapporté au nombre de cas infectés. Un jour, il y aura de comptes à régler ...

2 - Vieille molécule pas chère, contre jeune molécule pleine d'avenir et très chère ...

Ainsi qu'on le sait, l'hydroxychloroquine et la chloroquine sont des molécules ayant été développé il y a très longtemps, de sorte que ces molécules ne sont plus protégées par des brevets. Étant largement utilisées dans le monde pour traiter une grande quantité de malades, elles sont produites en grandes quantités et donc à des coûts extrêmement faibles. Il en résulte que les grands laboratoires pharmaceutiques n'en retirent presque aucun bénéfice, alors qu'ils préfèrent développer de nouvelles molécules spécifiques pour chaque maladie. Une telle molécule nouvelle dont l'efficacité est généralement démontrée par le laboratoire qui l'a produite ou par des instituts universitaires généralement subventionnés par le même laboratoire pour commettre cet essai, se révèle de plus en plus fréquemment décevante, sinon désastreuse, le plus souvent à cause d'effets secondaires mal évalués ou volontairement cachés dans le fameux rapport bénéfices / inconvénients, jamais chiffré ou alors dans des conditions ridicules. En passant, on attend toujours le fameux vaccin contre le HIV. Cela fait trente ans.

Au courant du mois d'avril 2020, la presse se fait l'écho - transmis par des personnes y ayant intérêt - de l'existence de résultats favorables dans un essai en cours aux USA sur l'utilisation contre le Covid-19 du Remsedevir de Gilead qui avait montré son inefficacité contre Ebola pour lequel elle avait été développée. L'action de Gilead prend une forte valorisation en Bourse. Mais en réalité, il n'y avait encore aucun résultat. Un acte de délit boursier du même genre est monté au bénéfice du laboratoire Roche et encore un autre au bénéfice d'une start-up aux USA d'origine française qui annonçait un vaccin efficace contre le SARS-Cov-2.

Non seulement les laboratoires pharmaceutiques tentent par tous les moyens de placer leurs nouvelles molécules, mais ils sont assistés par des fonctionnaires de santé, placés aux postes de commandement de l'appareil sanitaro-politique. Ainsi du très médiatique Fauci, établi par Trump "patron" de la lutte contre le Covid-19 aux USA et qui soutient la promotion du remsedevir, autant qu'il déblatère contre la chloroquine. Le 29 avril 2020, Fauci estime "de son devoir" d'annoncer que l'Institut d'Etat qu'il dirige - le National Institute of Allergy and Infectious Diseases - vient de conclure une étude du remsidivir et qu'il est désormais établi que ce médicament miracle à 1000 USD la pilule réduit le temps de guérison de 15 à 11 jours. L'étude citée par Fauci n'est même pas encore publiée. Elle n'est pas plus vérifiée, même pas relue par des spécialistes indépendants. Or, le même jour, une étude terminée, révisée et relue par des spécialistes est publiée qui établit que le remsedevir n'a aucun impact sur la charge virale.

Seule petite chose : aucun média ne relaye l'information sur l'étude publiée et tous les média regorgent de louanges pour le médicament miracle promu par Fauci en plein conflit d'intérêt. Et on apprend que trois jours avant l'annonce de Fauci, l'équipe de recherche qui mène l'étude a changé le but de l'étude parce qu'elle ne parvenait pas à démontrer l'impact du remsedevir sur la charge virale. C'est bien la preuve de l'échec de l'étude "triomphale" de Fauci et la manoeuvre frauduleuse en faveur du remsedevir.

Dans le cas du Covid-19, plusieurs molécules récentes ont été évoquées et sont énergiquement promues par leurs laboratoires. On a entendu parler du Remsedevir ou du Tocilizumab dont la dose quotidienne pour traiter un Covid-19 est de trente à cinquante fois plus coûteuse que la dose équivalente en hydroxychloroquine. On comprend pourquoi le premier auteur de l'étude "Hydroxychloroquine or chloroquine with or without a macrolide for treatment of COVID-19", publiée le 22.05.2020, et qui indique dans son article avoir des relations financières avec le laboratoire Gilead, promoteur du Remsedevir, cherche absolument à ruiner la réputation de l'hydroxychloroquine.

La campagne de calomnies contre l'hydroxychloroquine est absolument démesurée. On a lu avec attention les journaux maîtres de l'opinion publique : The New York Times et The Washington Post aux USA, The Guardian en Grande-Bretagne, le Figaro et Le Monde en France, La Stampa en Italie, El Païs en Espagne. Et d'autres encore. La plupart des articles sont profondément malveillants à l'égard de la chloroquine et il faut bien sûr évoquer les liens financiers qui lient la grande presse avec les laboratoires pharmaceutiques et leurs investisseurs. C'est le cas de milliardaires comme Bill Gates, Jeff Bezos et Zuckerberg et d'autres moins connus et qui ont des intérêts à la fois dans les laboratoires pharmaceutiques, dans la presse écrite et les chaînes d'information. Ils contrôlent aussi les réseaux sociaux et sont capables de censurer les expressions qui ne sont pas dans le sens de leur stratégie.

3 - Une véritable campagne de calomnies contre l'Hydroxychloroquine en France

Il faut noter que la campagne de calomnies a, en France commencé en 1999, par l'inscription de la quinine et de la chloroquine par Bernard Kouchner, au tableau des substances vénéneuses (https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000574825&categorieLien=id). Le travail avait, in extrêmis, été presque achevé par Macron qui a fait inscrire l'Hydroxychloroquine au même tableau le 13 janvier 2020 (https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041400024&categorieLien=id). Wikipédia indique :

En France, les trois premiers cas officiellement recensés le sont le 24 janvier 2020. Il s'agit d'un Français d'origine chinoise et de deux touristes chinois ayant séjourné à Wuhan ....
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Pand%C3%A9mie_de_Covid-19_en_France
Il est très étrange que le Directeur de la Santé classe comme toxique l'hydroxychloroquine dix jours avant le déclenchement de l'épidémie. Cette épidémie que certains "spécialistes" tiennent pour "la plus grave des cinquante dernières années". D'autant qu'il est contraint deux mois plus tard de permettre l'utilisation de ce prétendu "poison" en hôpital et de maintenir son interdiction à la prescription des médecins libéraux par les décrets des 23 et 25 mars 2020 (https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000041755775&categorieLien=id).

Si l'on se limite à la France, le nombre d'allégations mensongères et calomnieuses à l'encontre de l'Hydroxychloroquine et de ses utilisateurs médecins est effarant. Le premier ministre Philippe se croit "moralement" obligé d'intervenir contre l'hydroxychloroquine au 20 Heures de TF1 le lundi 23 Mars 2020 : "Nous n'allons pas autoriser la mise sur le marché de ce médicament", a déclaré le Premier ministre. "Le gouvernement a fait en sorte que les études cliniques et la recherche puissent s'engager très rapidement sur l'hypothèse formulée par le professeur Didier Raoult", a-t-il ajouté.

De fait, la presse écrite et télévisée prend parti en faveur des promoteurs de calomnies contre la chloroquine en insistant de manière honteuse sur des effets secondaires cardiaques qui n'existent que de manière pourtant rarissime. On nous a abreuvé pendant des semaines de leur crainte des "torsades de pointe" qui n'arrivent jamais aux patients traités pour une maladie auto-immune, contre le paludisme, polyarthrite rhumatoïde et des maladies du collagène, notamment le lupus érythémateux. Et si l'on devait croire les "spécialistes" d'on ne sait quoi, les patients à Covid-19 seraient en menace de mort avec l'hydroxychloroquine.

Le professeur Raoult à Marseille a tempêté, communiqué tant qu'il a pu (Voir sa chaîne Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCFaPzuoXcACu7jplePDfXmA). Il est parvenu à traiter le gros de ses malades à la chloroquine et a obtenu les meilleurs résultats en France : 15 décès pour 8.000 cas déclarés testés. Rien n'y a fait. La calomnie s'impose avec l'article de The Lancet.

4 - The Guardian a t'il senti le vent tourner ?

Dans un article du 28 mai 2020, The Guardian écrit : "Questions raised over hydroxychloroquine study which caused WHO to halt trials for Covid-19"

Dans cet article, plusieurs problèmes concernant le sérieux de l'étude de The Lancet sont soulevés. On peut citer :

  1. La plainte de chercheurs australiens qui ne retrouvent pas les données australiennes authentiques dans les données de The Lancet.
  2. Pour plus de 90.000 dossiers de patients venant du monde entier, il n'y a que quatre auteurs dans l'étude publiée par The Lancet. Un épidémiologiste se demande comment ils ont pu traiter en quelques jours autant de données avec les vérifications qui s'imposent.
  3. Plusieurs médecins australiens responsables de l'utilisation des données médicales de leurs institutions pourtant utilisées dans l'article de The Lancet n'ont jamais entendu parlé d'eux.
  4. Un projet australien - the Ascot Trial - qui recherche l'efficacité de la chloroquine contre la Covid-19 trouve des résultats strictement contraires à ceux de l'étude publiée par The Lancet. Ils ne retrouvent aucune donnée australienne authentique dans les données australiennes évoquées par les deux auteurs de l'étude de The Lancet.
  5. Des statisticiens spécialistes des données médicales, notamment de Columbia University USA, ont relevé de graves erreurs allant jusqu'à des suspicions de fraude dans le traitement de l'étude publiée par The Lancet.

Le 28 mai, Le Figaro insère une référence à l'article de The Guardian dans son "Live" (https://www.lefigaro.fr/sciences/coronavirus-les-etats-unis-depassent-les-100-000-morts-urgence-au-bresil-20200528). Ici aussi, aurait-on senti l'odeur d'un gros problème dans l'offensive calomnieuse contre la chloroquine ?

5 - L'Université d'Edinburgh, Ecosse, maintient son essai sur la chloroquine

Cette Université tient une étude statistique notamment sur les effets de la Chloroquine dans les traitements de la Covid-19. Le patron de cette étude - nommée Recovery - a écrit à ses collaborateurs (https://www.recoverytrial.net/files/professional-downloads/2020_05_24-recovery-dmc-letter_.pdf) que les taux de mortalité de l'étude de The Lancet étaient si différents de ceux trouvés par l'essai Recovery, qu'il ne voyait pas de raison de suspendre le recrutement de patients dans l'essai.

On ne peut pas mieux affirmer la fausseté de l'étude publiée par The Lancet. D'autant que, dans le même temps, l'OMS a recommandé l'arrêt de tous les essais cliniques concernant la chloroquine ... L'OMS dont le premier financier est ... le milliardaire Bill Gates déjà cité plus haut.

Certains ricanent à la "théorie du complot". De qui se moquent-ils ? Ce n'est pas un complot d'illuminés dans un fond de bar. C'est un délit commercial puni de 2 à 10 ans de prison !...

6 - Quelques observations factuelles concernant le contenu de l'étude publiée par The Lancet

La première observation concerne la taille des échantillons ainsi que leur nature. Les auteurs annoncent :

Groupe Isans chloroquine CQ ni Hydroxychloroquine (HCQ)
dit "groupe neutre"
81144
Groupe IIchloroquine CQ1868
Groupe IIIchloroquine CQ & macrolide3783
Groupe IVHydroxychloroquine (HCQ) 3016
Groupe VHydroxychloroquine (HCQ) & macrolide6221

Selon l'annexe, ces 96032 dossiers ont été recueillis dans 671 hôpitaux de tous les continents. Soit une moyenne de 143 dossiers par hôpital. Mais, sur ces 671 hôpitaux, 559 sont tirés d'Amérique du Nord, soit 83% des hôpitaux sont en Amérique du Nord. Et si on considère l'Australie qui fournit 609 dossiers pour 5 hôpitaux, on arrive à un taux de 122 dossiers par hôpital, en Europe, 16574 dossiers pour 50 hôpitaux, soit 331 dossiers par hôpital et en Afrique 4402 dossiers dans 30 hôpitaux soit 146 dossiers par hôpital. En Amérique du Nord, on arrive à 63315 patients pour 559 hôpitaux, soit 113 dossiers. On est étonné que le nombre de dossier par hôpital soit aussi constant pour chaque région comptabilisée ... sauf pour l'Europe. En moyenne, on indique 143 dossiers par hôpital alors qu'en Europe on compte deux fois plus de dossiers par hôpital. La raison échappe.

96.032, représente le nombre énorme de dossiers à traiter en très peu de temps, puisque l'étude est parue le 24 mai, alors que en Amérique du Nord, l'épidémie commence en Février 2020, soit en moins de trois mois. Il semble que les données étaient acquises directement par la firme Surgitronic qui les aurait donné aux auteurs. Comment cette firme les a t'elle acquises ? On s'étonne que Surgitronic, une firme privée, ait pu obtenir autant de dossiers d'institutions souvent étatiques, et presque partout protégés par des processus de protection des données de santé.

D'après le Tableau 2 de l'article, les auteurs auraient compilés, à partir des données des dossiers, 23 paramètres médicaux. Beaucoup de ces paramètres sont étrangement "identiques", ou bien qu'ils aient la même valeur moyenne par groupe ou des fréquences en % très voisines. On remarque que, quoique peu différents, les dossiers de Groupe I (neutre) sont plus jeunes et moins gros que ceux des Groupes II à V. Par contre, la valeur ou les fréquences pour :

  • la durée de séjour en hôpital
  • la ventilation mécanique
  • la mortalité
  • la ventilation ou la mortalité

sont très nettement inférieures pour le groupe I relativement aux Groupes II à V ce qui fonde la conclusion destructrice des auteurs concernant CQ et HCQ.

Lorsque l'on se reporte à la Table S-3 de l'Annexe qui collige les 23 données par région compilée, les moyennes ou fréquences sont là aussi complètement homogènes. On est aussi très étonné que toutes les données puissent se retrouver dans tous les dossiers de tous les hôpitaux, de toutes les régions. L'index BMI ne doit pas être disponible pour tout le monde même aux USA. Quand au fait de savoir si on est fumeur en Afrique, on serait très étonné qu'il s'agisse d'une donnée fréquente dans les dossiers médicaux là-bas. Pire, ce taux est quasiment le même pour toutes les régions du monde. C'est étrange. Comme si les données avaient été normalisées avant d'être traitées.

La deuxième observation est que le taux de malades traités à la chloroquine, CQ, HCQ seuls ou avec des macrolides (en général l'azytromicine) a été étudié notamment par la firme US Sermo Corp qui suit depuis le début de l'épidémie les prescriptions de traitement en hôpital dans les différentes régions du monde.

L'étude américaine de The Lancet fournit en annexe un tableau S3 dont un extrait permet le calcul suivant :


North AmericaSouth AmericaEurope
Chloroquine alone1091114295
Hydroxychloroquine alone212772540
CQ + macrolide2324217562
HCQ + macrolide4335 1501129
ACE inhibitor53272851341
Statin61883061552
ARB 3913220963
Antiviral Therapy use 2564614446747
Nbe de dossiers50951280813129
tx CQ avec ou sans macrolide6,70%11,79%6,53%
tx HCQ avec ou sans macrolide2,68%7,91%12,71%
tx CQ ou HCQ avec ou sans macrolide19,39%19,69%19,24%

On peut ici formuler une autre interrogation : le taux d'utilisation de CQ et de HCQ seuls ou avec macrolides est identique dans les trois régions fournissant la majorité (85%) des dossiers traités par l'étude de The Lancet. Pourquoi cette homogénéité ? On ne peut qu'y voir une nouvelle manipulation des données pour obtenir probablement un alignement sur un résultat ciblé par l'étude de The Lancet.

Les dossiers de l'étude de The Lancet correspondent à une période allant du 20 décembre 2019 au 14 avril 2020. On remarque ici que l'épidémie commence vers le 1er février en Europe et vers le 1er mars aux USA, de sorte que l'étude sur les deux régions qui fournissent l'immense majorité des dossiers traités se concentrent de 5 à 9 semaines au lieu des 17 semaines annoncées. On s'étonne d'une telle inhomogénéité entre les données des diverses régions traitées. Mais c'est loin d'être le sommet des étonnements quand on analyse l'étude de The Lancet. Si on prend le sondage de Sermo pour la semaine w6 du 13 au 15 avril 2020 : on lit que les taux de prescription en hôpital de la chloroquine (CQ) ou de l'hydroxychloroquine (HCQ), seules avec macrolides, pour les formes modérées à sévères sont de l'ordre de 70% avec le détail suivant :


EuropeAm. du SudUSA
taux de prescriptions
hôpital seulement
74%68%66%

source : https://public-cdn.sermo.com/covid19/41/4829/29a8d2/a8d2874c94b0f28c5d0eded0b7/sermo-covid-19-real-time-barometer-wave-6.zip

qui montre que les auteurs de l'étude de The Lancet se sont livrés à une sélection "sévère" des dossiers où CQ ou HCQ étaient utilisés et par contre ont pris pratiquement tous les dossiers accessibles pour les autres traitements dans le groupe "neutre". En particulier, s'ils ont sélectionnés les dossiers CQ ou HCQ qui donnent des décès et ont écartés ceux qui avaient des guérisons, l'étude de The Lancet en serait absolument nulle. Et cet écart entre les taux de prescriptions relevés par SERMO et ceux identifiés par les dossiers des groupes II à V de l'étude de The Lancet démontre la fabrication du jeu de données de l'étude.

Une telle sélection, annoncée d'ailleurs dans l'article, s'est certainement faite en vue du résultat obtenu et il rend l'ensemble de l'étude de The Lancet comme nulle et non avenue.

7 - Une lettre de plus de 120 scientifiques dénonce des manipulations dans l'article de The Lancet

Cette lettre a été diffusée par The Guardian dans un nouvel article du 29 mai 2020 et intitulé "Covid-19 study on hydroxychloroquine use questioned by 120 researchers and medical professionals" (source : https://www.theguardian.com/world/2020/may/29/covid-19-surgisphere-hydroxychloroquine-study-lancet-coronavirus-who-questioned-by-researchers-medical-professionals). La lettre ouverte est disponible à https://zenodo.org/record/3862789#.XtBU7BMzYXr.

Parmi les signataires on note la présence de deux représentants d'institutions françaises :

  • Professor Annane Djillali (Dean of the School of Medicine, Simone Veil Université, France)
  • Professor Philippe Parola (Researcher, Aix-Marseille University, France)

La lettre ouverte souligne l'impact de l'article de The Lancet qui a fait arrêter beaucoup d'essais cliniques et qui a provoqué la décision des autorités sanitaro-politiques au pouvoir en France, seul Etat à avoir banni l'hydroxychloroquine à la suite de l'article de The Lancet.

La lettre ouverte souligne dix points de controverse sur le contenu de l'article de The Lancet. Les questions portent sur les atteintes probables aux règles d'éthique concernant la collecte des dossiers médicaux. Mais elles portent aussi sur les "étrangetés statistiques" contenues dans l'étude de The Lancet. Ainsi au pont 6, les auteurs de la Lettre Ouverte s'étonnent de ce que les quelques dossiers collectés en Afrique parviennent à retenir 40% des décès sur tout le continent. Au point 7, il est remarqué que les homogénéités entre classes de données sont invraisemblables. Les variances des données de l'étude de The Lancet sont trop faibles. Elles sont toutes entre 0,2 et 1%, ce qui est statistiquement impossible sauf à fabriquer le jeu de données.

La lettre ouverte demande 3 choses au vu de l'énorme impact de l'étude :

  1. que Surgisphere Corp, qui aurait produit les données et leur analyse statistique produise les détails sur ces données et analyse ;
  2. que l'analyse soit validée par un organe indépendant désigné par l'OMS ; et
  3. que les données soient rendues publiques pour chaque État puisse vérifier que les dossiers ont licitement été collectés par Surgisphere Inc.

La lettre ouverte demande ensuite quelque chose qui peut coûter très cher à la réputation de The Lancet : que la revue rende public le rapport des présumés "pairs" qui ont conduit à l'acceptation de l'article dans The Lancet. C'est une condamnation à mort de l'étude de The Lancet. Si les auteurs de la lettre ouverte approuvaient les conclusions de l'article de The Lancet, ils ne se risqueraient pas à demander à The Lancet de "dénoncer" ceux qui ont rendu possible la publication du torchon que constitue l'étude publiée par The Lancet.

Pour finir ...

... On n'en finira jamais.

Plusieurs choses délétères devraient être réformées et certaines neutralisées. Parmi ces choses, on peut citer :

  1. Le contrôle de la médecine par des organes sanitaro-politiciens qui décident sans aucun contrôle ni responsabilité des protocoles de santé appliqués autoritairement tant au niveau des individus, pourtant citoyens, qu'au niveau des diverses collectivités qui composent la société moderne ;
  2. Le contrôle de la pharmacie par des intérêts privés qui se sont infiltrés jusque dans les organes sanitaro-politiciens et qui éliminent des médicaments efficaces (l'hydroxychloroquine) alors qu'ils sont peu coûteux, au profit de médicaments inutiles promus parce que leur "nouveauté" permet de les "vendre" très cher aux organes sanitaro-politiciens corrompus par les producteurs de molécules "nouvelles" ;
  3. Le contrôle absolument défaillant des utilisations médicales et pharmaceutiques de la statistique qui trop souvent s'abrite derrière la complexité des données médicales et pharmaceutiques et de leurs traitements arithmétiques pour masquer des conclusions biaisées ainsi que le démontre l'affaire lamentable de l'article publié par The Lancet.

On hésite entre le vœu pieux ou le parfum des écuries d'Augias ...

Commentaires