Le 12.03.2020, le Président Macron prend une décision qui surprendra beaucoup : après avoir bloqué les visites dans les établissements de retraite, il ferme les établissements d'enseignement, recommande le télétravail et généralement le confinement général de la population pour réduire la puissance de l'épidémie. Il interdit les réunions de plus de cent personnes, mais maintient les élections municipales qui ont lieu le 15 mars 2020.
Cette politique était tout simplement écartée la veille parce qu'elle était à l'encontre du dogme occidental d'une société ouverte et sans peur. C'est à ce titre que les autorités de santé prétendaient il y a encore quatre jours que la fermeture des frontières, notamment contre les voyages aériens et maritimes, était absolument sans intérêt au prétexte que les virus ne connaissent pas les frontières.
Le 11 mars 2020, Donald Trump fermait les frontières des États-Unis aux gens de l'espace Schengen, donc la France. Cette décision - qui est un véritable attentat à la démocratie de l'Open Society- - ruine l'idéologie des autorités de santé qui estimaient d'ailleurs que le Covid-19 n'avait un taux de létalité que de quelques pourcents (2,2% admettait on en France). Il y a peu, les autorités sanitaires poussaient la population à se faire vacciner contre la grippe accusant cette dernière de faire plusieurs dizaines de milliers de morts, de sorte que Covid-19 était comparé à la grippe saisonnière.
La réalité du coronavirus du Covid-19
Cette réalité n'est pas bien connue dans le public - ce qui est naturel - et, hélas de manière fort inégale dans les rangs des experts - Macron a même parlé de "faux experts". En fait, l'OMS a publié le taux de léthalité de la grippe saisonnière à 0,2 - 0,5 % de la population, tandis que le Covid-19 fait 3 - 8% de décès dans une population suffisamment importante. Covid-19, qui n'en est qu'à ses débuts - a déjà une léthalité 10 fois plus forte que celle de la grippe saisonnière.
Par ailleurs, Covid-19 ne produit pas l'effet d'une "grippe saisonnière". Son effet est une pneumonie extrêmement sévère contre laquelle on ne sait lutter que par intubation et respiration forcée. Si la situation dure, d'autres organes - cœur, reins foie, cerveau - sont touchés de sorte que la létalité peut vite devenir très importante. Covid-19, contrairement aux discours lénifiants de fin février en France, n'est pas une maladie "un peu plus toxique" qu'une grippe, qui ne peut "tuer" que les personnes âgées et les personnes ayant des pathologies chroniques touchant poumons, cœur, foie, reins et les diabétiques. Pour les gens en moyenne, il s'agit d'une affection mortelle.
Il y a plus grave selon les dernières informations médicales. Si le Covid-19 dure dans l'organisme, quelque soit la "bonne santé" initiale du patient, il meurt d'atteintes spécifiques du coronavirus responsable de Covid-19 sur le cœur, les reins et le foie.
Selon les rapports peut être un peu trop optimistes sur la situation en Chine, le premier pays frappé par Covid-19, si le confinement de la population est extrêmement rigoureux, l'épidémie serait jugulée en trois mois. Sur la base de ces chiffres, l'Europe pourrait avoir résisté au Covid-19 au début de juin 2020. Mais, cet optimisme est attaqué par deux faits majeurs :
- En Chine, l'épidémie peut reprendre à tout moment parce que d'une part aucun médicament ne vient détruire le coronavirus du Covid-19 et d'autre part de nouveaux foyers épidémiques peuvent reprendre n'importe où sur la base de patients qui n'ont pas développé le syndrome pneumonique, mais sont porteurs du virus.
- Les Etats européens sont loin d'avoir pris les mesures drastiques comparables à celles de la Chine pour bloquer les mouvements de population qui étendent l'épidémie. Même la décision raisonnable de Macron concernant les EHPAD, les institutions d'enseignement et les réunions de plus de 100 personnes, même combinées au télétravail, sont encore insuffisantes. Il faudra évidemment imposer une interdiction de circuler.
Les causes de l'extension hors de Chine du Covid-19
On se souviendra que se sont des passagers infectés "rapatriés" de tels paquebots de luxe qui ont apportée l'épidémie en France par Roissy, par Marseille. L'infection provenant de Singapour et arrivant dans le hameau des Contamines en Haute-Savoie par un businessman anglais désirant faire du ski, a marqué le début de l'alerte en France. Les malades de Creil, second foyer d'épidémie, auraient été en relation avec la zone aéroportuaire de Roissy et/ou avec le rapatriement de touristes français, extraits d'un paquebot de croisière infecté.
Un troisième foyer épidémique autour de Mulhouse proviendrait d'une autre cause : celle des rassemblements de grandes masses, puisqu'il aurait été produit par un rassemblement d'évangélistes.
Il existe un réel problème. Selon toutes vraisemblances, le système hospitalier d'urgences de type épidémie à syndrome pneumonique a des limites. Un malade en détresse respiratoire peut avoir besoin de 20 jours d'assistance respiratoire avant de s'en sortir. Les autorités de santé parlent de 7 à 10.000 lits en Hôpital public et d'environ 1000 lits en clinique. Il n'est même pas affirmé que ces lits sont équipés de systèmes d'aide respiratoire. L'Italie qui a prise des mesures d'économie de santé encore plus fortes qu'en France est déjà contrainte de choisir les malades à qui appliquer cette aide respiratoire. Si les mesures actuelles pour freiner le développement de l'épidémie sont insuffisantes, la France sera confrontée à ce problème.
Et le gouvernement le sait qui, dans les mesures Macron, et les explications qu'il a lui même donné, a déclaré solennellement qu'il était essentiel de "protéger" le système hospitalier en réduisant au minimum les patients infectés susceptibles de développer un syndrome pneumonique aiguë.
Le problème des idéologies occidentales
La société occidentale depuis plus de trente ans s'est bernée du discours lénifiant d'une société ouverte et sans peur, protégée contre tout risque par la science d’État. Elle a appliquée ce "dogme" en vue de forcer la mondialisation. Une grande partie de l'épidémie à Covid-19 provient des échanges touristiques qu'ils soient de plaisir ou commercial. On devrait se souvenir longtemps de ces énormes paquebots de croisière, transformés en mouroirs, pourrissant au large des côtes, incapables d'atterrir, n'attendant le secours de personne. Ici, c'est l'instinct grégaire et le mythe du tourisme de masse qui sont des composantes radicales de l'idéologie progressiste occidentale et qui se trouvent à la racine de l'épidémie.
Toujours est-il que la superstructure du monde imposée par l'idéologie de la mondialisation rend nos sociétés extraordinairement fragiles. Le coût d'une telle épidémie pourrait ressembler à celui d'une Troisième Guerre mondiale. D'ailleurs, tant que un traitement médicamenteux de première force n'a pas été trouvé et mis à disposition de l'ensemble des populations, cette Troisième Guerre mondiale ne saurait s'arrêter, sauf à la disparition de l'humanité victime non plus de son bellicisme, mais de sa stupidité.
Quelques informations caractéristiques
- Dans la Revue néo-cons The National Interest, Le 29 février 2020 :
Source : Xi Jinping's Anti-Coronavirus Campaign Magic Trick.
As a result, there was a massive, arbitrary, and often violent round-up of tens of thousands of residents, which in turn exposed uninfected people to the disease. People are banned from going out, shopping for food, which is creating hardships for many people and in some cases leading to starvation. De ce fait, ça a été une rafle massive, arbitraire, et souvent violente de dizaines de milliers de résidents qui par suite, ont exposés des gens pas infectés au virus. Les gens ont été interdits de sortir, d'acheter à manger, ce qui a créé des difficultés pour beaucoup de gens, et dans certains cas, les conduisant à la mort. Not surprisingly for followers of the CCP, there are many video clips detailing massive abuses of human rights in China during this terrible time, which adds salt to the deep wound of the Chinese people. Naturally, all the violence is done under the name of containing the coronavirus pandemic. People who failed to put on masks were handcuffed, tied up, slapped in the face, beaten up by police or red-banded guards on the streets, and dragged into quarantine vehicles. One city even chained together a few dozen of these unmasked "violators" and paraded them through the streets while reading out aloud the government quarantine regulations to terrorize other residents. Comme on pouvait s'y attendre de la part des suiveurs du Parti Communiste Chinois, beaucoup de videoclips ont détaillés de massifs abus contre les droits de l'homme en Chine durant cette période terrible, qui a mis du sel sur la blessure profonde du peule chinois. Naturellement, toutes ces violences sont commises sous le prétexte de contenir la pandémie à coronavirus. Les gens qui ne portaient pas de masque étaient menottés, attachés, giflés, battus par la police ou par les bandes de gardes rouges dans les rues, et trainés dans des véhicules de quarantaine. Une ville a même attachés à une chaine quelques douzaines de ces "violateurs" à visage découvert et les a montrés dans les rues tout en diffusant à pleins haut-parleurs les règles de la quarantaine du gouvernement pour terroriser les autres résidents. - Le 25 janvier 2020 : Coronavirus: Santé publique France évoque un virus plus contagieux, mais moins virulent que prévu
- Le 25 février 2020, le Figaro publie un article d'opinion d'une
jeune journaliste, de formation en biologie et en journalisme. Dans cet
article la thèse "progressiste" est la seule avancée : "la fermeture des
frontières est une solution du passé qui n'a plus aucune efficacité".
Elle appelle au secours de cette thèse douteuse les "autorités" qu'elle
peut trouver :
- le secrétaire d'État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari assurait sur BFM Business au sujet de la fermeture des frontières que cela "n'aurait pas beaucoup d'intérêt parce que la circulation du virus ne se fait pas selon les frontières administratives". Avis partagée selon l'auteur par la Commission européenne et par l'OMS.
- Michelle Mittelstadt, directrice de la communication au Migration Policy Institute, un think tank américain : "Aujourd'hui, il y a des milliards de voyages à travers le monde et, comme le montre le cas de l'Italie, le virus se déplace plus vite que les frontières ne peuvent se fermer."
- Dr Isaac Bogoch, spécialiste des maladies infectieuses à l'hôpital de Toronto. Et d'ajouter: "Restrictions ou pas, les gens trouvent toujours un moyen de se rendre à leur destination."
- Emanuele Massaro, chercheur à l'École polytechnique fédérale de Lausanne : "Fermer les frontières serait une solution très efficace si nous étions capables de couper 100 % des connexions, ce qui n'est pas possible."
- Olivier Véran, neurologue, ministre de la Santé :
- Le 22 février 2020, a assuré qu'il ne faut pas fermer les frontières de la France avec l'Italie.
- Le 11 mars 2020, aux cotés du ministre de l'Education, il déclare à la presse : "... mettre les enfants à l'école n'était pas dangereux car ils «ne constituent pas un public fragile».
- Le 17 mars 2020, dans The Guardian, Catherine Fieschi dans un article intitulé "Europe's populists will try to exploit coronavirus. We can stop them", commente un autre article d'un think tank progressiste américain, The Brooking Institute. Les progressistes sont accoutumés de chasser en meutes, Ici, ils ne dérogent pas à leurs lois et profitent du coronavirus pour "chasser" l'italien Salvini. Elle poursuit pour rejeter les mesures de confinement imposées en Italie - pourtant pas par Salvini - en Espagne - pourtant dirigé par les socialistes - et en France - elle aussi devenue propriété d'un progressiste. A la mode progressiste, elle conclut en espérant les vertus progressistes de solidarité et de transparence nous sauveront du coronavirus et du virus du populisme.
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