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Les animaux malades ... du coronavirus

C'est une fable du temps jadis où l'on ne pouvait pas s'exprimer librement. Alors, on utilisait le modèle de la fable. Certains, d'un temps encore plus reculé, l'écrivaient en vers que les enfants apprenaient par cœur pour les réciter à la fin des repas. Mais, ce temps était passé. D'abord parce que les enfants n'apprenaient plus par cœur. Ensuite parce que plus personne ne s'exprimait en vers. Ça faisait "précieux" et même ... Aussi cette fable est elle est en prose libre. Nul n'en sait plus l'auteur, mais elle a circulé longtemps sans qu'on sache comment. L'auteur et ses diffuseurs se cachaient bien parce qu'à l'époque, la répression de la pensée était terrible. Aujourd'hui que l'oppression est tombée, cette fable, la voici.


Après une guerre terrible qui avaient opposés à peu près tous les animaux, les hyènes qui faisaient partie des vainqueurs, un peu comme d'habitude d'ailleurs, avaient décidées qu'il n'y aurait plus de frontières et que tous les animaux seraient libres de circuler où bon leur semblerait. En fait, les hyènes voulaient par ce moyen se permettre de régler ce que mangeaient les autres animaux, comment ils naissaient ou pas, comment ils vivaient ou plus, ...

En fait les hyènes, d'accord avec certains autres animaux, comme les busards et les fourmis, avaient adopté un principe universel. Par définition, par idéologie si vous préférez, tous les animaux sont frères, libres et égaux, et ce principe ne souffre aucune exception. C'est un principe universel. C'est le principe universel pour tous les animaux. Mais les hyènes, d'accord avec d'autres, savaient parfaitement que des animaux pouvaient ne pas adopter ce principe, ou bien parce qu'ils s'estimaient supérieurs aux autres, ou bien parce que ce principe gênait leurs habitudes ancestrales. Ainsi, quel moyen avait-on d'être loup et dans le même temps de se priver des moutons qu'on aimait parfois à la gloutonnerie ?

C'était là une difficulté qui faisait bien l'affaire des hyènes. Autrefois, les hyènes attendaient à distance que les loups aient saigné le mouton et mangé les morceaux délicats : les gigots, les côtelettes, ... Repus, ils s'éloignaient et les hyènes venaient manger les bas morceaux qui étaient des régals pour elles : les tripes, la cervelle, la moelle, ... Comme les hyènes mangeaient de tous les cadavres, y compris des loups ou des lions, leur principe universel ne les gênait pas vraiment. Au contraire, les hyènes avaient instauré un monopole de fait : elles avaient le droit seules de manger les cadavres de tous les animaux de toute l'animalité. Eux par contre perdaient le droit de se manger les uns les autres. Le moyen de manger un frère qui ne distinguait pas de son frère puisqu'ils étaient égaux.

Bien sûr, les autres animaux savaient que cela ne marcherait pas, parce que, de temps immémorial, les loups savaient qu'ils préféraient les moutons qui, eux, mangeaient de l'herbe et seulement de l'herbe. Et l'herbe n'est pas une nourriture pour le loup au prétexte que l'herbe n'est pas son frère. Et les hyènes qui mangeaient les cadavres de tous les autres animaux, estimaient que la discrimination que les loups faisaient dans leurs festins était une atteinte à l'universalité. Aussi les loups comme les renards, les loutres, les castors et tous les autres animaux durent manger de l’herbe comme les moutons. C'était dégoûtant, tout le monde le ressentait bien, sauf les moutons. Mais personne n'osait le dire parce que les hyènes étaient alors les plus fortes des animaux, les plus rusées, les plus pernicieuses, les plus fourbes, les plus.... Mais ceci est une autre histoire.

Si quelque animal se rebellait contre le principe universel, les hyènes rassemblaient leurs alliés, les moutons, les busards, les fourmis, les loutres, .. et s'acharnaient sur le rebelle qui devait lutter à un contre cent. Il s'épuisait vite et terminait mangé lui et sa marmaille. Et, au nom du Principe Universel, les hyènes régnaient sur le commerce universel. Elles pouvaient ainsi manger de tous les cadavres de tous les animaux et, en plus, elles décidaient de leur naissance, de leur mort, de leur façon de vivre, de se nourrir, de mourir, ....

Mais un jour, un loup mangea un frère - nul ne sait exactement de quelle espèce il venait, ce n'était pas important à cause du Principe Universel - mais le mangé était infecté par un virus terrible. Le mangeur contracta la maladie. Il se mit à tousser, à cracher, que s'en était à fendre le cœur. Ainsi, il transmit la maladie à la meute. Un mouton en visite chez les loups - parce que à cause du Principe Universel, les moutons rendaient visite aux loups - attrapa lui aussi la maladie et, retournant chez lui, se mit à tousser, à cracher que s'en était à fendre le cœur. Il transmit la maladie à tout le troupeau. Or, les moutons étaient eux aussi visités par les lions qui, mangeant de l'herbe à cause du Principe Universel, visitaient les moutons. Il y avait bien quelques égarements, un lion mangeant le mouton qu'il visitait. Mais c'était rare à cause du Principe Universel et des hyènes. D'ailleurs les moutons étaient décidés à faire respecter le Principe Universel. Le lion infecté par le mouton malade ne l'avait même pas mangé. Las, il se mit à tousser, à cracher que s'en était à fendre le cœur. Et les lions contractèrent la maladie. Et horreur, un jour, une hyène qui visitait habituellement les lions, mangea le cadavre d'un lion infecté. A son tour, elle tomba malade. Elle se mit donc elle aussi à tousser, à cracher que s'en était à fendre le cœur. Mais elle contamina ainsi toutes les hyènes ...

En quelques mois, il y eut des malades déclarés parmi tous les animaux. Qu'ils fussent éloignés ou proches, carnivores ou herbivores, sages ou fous, parmi tous les animaux il y eut des morts innombrables que, bien entendu les hyènes mangèrent, ce qui hâta d'autant l'épidémie.

On raconte qu'un bateau rempli d'animaux de diverses espèces qui faisaient croisière de plaisir en pleine euphorie du Principe Universel, embarqua lui aussi des animaux infectés. Les passagers furent donc infectés, et le bateau, remplis de frères malades, alors qu'il devait visiter de nombreuses espèces, fut refoulé de tous les ports. Il erra un temps. Puis, ses machines manquèrent de carburant et il resta au large des côtes. Les animaux y moururent tous sans que les animaux à terre ne fassent rien..

Dans les aéroports, personne ne se saluait plus et on passait rapidement, honteusement, tremblant de peur ou de fièvre, ou des deux à la fois.Quand on pensait qu'on avait été la pointe éclairée de l'animalité, les larmes vous venaient aux yeux. La situation devenait effroyable parce que plus les animaux mouraient, plus les hyènes voulaient manger leurs cadavres et se contaminaient en proportion.

Les loups décidèrent de réagir. Il fallait d'urgence rétablir les usages ancestraux. Les loups se remirent à manger les moutons et les moutons de l'herbe. De ce fait, les moutons cessèrent de visiter les loups et les loups ne frayaient plus avec les moutons. Les hyènes n'avaient plus leur mot à dire à cela. Les hyènes voulurent réagir pour mater la rébellion des loups. Mais, elles étaient devenues très affaiblies par la maladie. Leurs alliés, les busards et autres fourmis, voyant les dégâts que le Principe Universel et le règne des hyènes avaient provoqués, ne se hâtèrent pas d'assister les armées des hyènes, de sorte que les loups reprirent du poil de la bête. Les moutons aussi, bien que mangés par les loups. Et les hyènes s'éteignirent. Et avec elles le Principe Universel.

Nul parmi les animaux ne les regretta.

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