La Covid-19 aura été une épidémie ruineuse pour les politiques de santé. Si des médecins ont failli, beaucoup se sont retrouvés sans défense devant une agression caractérisée menée par les sanitaristes, ces professionnels de la Santé qui prétendent soigner la population à coups de règlements, de méthodes statistiques et de protocoles. En un mot, d'idéologie.
Le drame, c'est que trop de médecins se sont livrés corps et âmes à cette ruine de la médecine hippocratique. Foin des banalités et des généralisations hâtives. Quelques sources documentaires pour soutenir l'étude sont rassemblées en fin d'article.
Le respirateur artificiel, même s'il en existe un grand nombre de types, est un appareil destiné à soulager mécaniquement un patient présentant des difficultés respiratoires extrêmes. Les flux d'air inspiré et expiré sont forcés par une pompe électrique et enrichis par de l'oxygène destiné à passer dans le sang par les poumons. Le problème est que la connexion entre les poumons du patient et la machine est assurée par un tube qui traverse violemment la trachée artère.
Or, il est clair que cette thérapie a été présentée comme "miraculeuse" au début de la pandémie par les autorités sanitaro-politiques. La consigne donnée aux malades de la Covid-19 était de rester confiner chez soi, d'attendre les signes établis de détresse respiratoire et, à partir de ce stade, se présenter aux urgences pour être placé en respiration artificielle. Les centres d'appel des Urgences hospitalières avaient été instruites en ce sens par les autorités sanitaro-politiques. Le Pr Douste-Blazy qui avait bénévolement rejoint l'un de ces centres au début de l'épidémie en a témoigné.
Le "drame" mis en scène par les autorités est arrivé dès lors que les hôpitaux du "Grand-Est" ont été déclarés saturés par des malades en détresse respiratoire. Deux mesures ont immédiatement été imposées :
- la première a consisté à organiser de médiatiques transferts par trains, par hélicoptères, par ambulances de malades d'hôpitaux saturés vers des hôpitaux dans des régions pas touchées par l'épidémie ;
- la seconde a consisté à constituer autour de PSA et d'Air Liquide un sorte de consortium d'industriels dirigés par l’État pour produire un modèle de respirateur artificiel, destiné à pallier la rupture des approvisionnements en provenance de Chine qui livrait la majorité de nos équipements médicaux.
Protéger l'hôpital des malades
Une fois la crise passée, on se souviendra que les mesures non pharmaceutiques - confinement des particuliers et des maisons de retraite, distanciation sociale, suppression du droit de réunion, - avaient été conçues et mises en œuvre pour protéger le système hospitalier de la saturation.
L'idée à la base du confinement est que si une personne infectée peut infecter 3 autres personnes si elle les rencontre, elle n'en infecte plus aucune si elle-même et les personnes saines ne peuvent pas se rencontrer. Ce seront ainsi des patients en moins dans quelques semaines, des patients qui auraient pu encombrer le système hospitalier. L'idée exprimée dans un salon est rassurante. Elle a fait sourire de contentement les autorités sanitaro-poliques. Il semble donc que la médiatisation des transferts hospitaliers ait servi à soutenir l'idée que le confinement était la seule mesure envisageable et qu'il devrait être encore renforcé ... pour protéger les hôpitaux ! Plusieurs médecins se sont cependant élevés contre ce qu'ils tenaient pour de dangereuses mises en scène.
Toujours est-il que nous avons accepté sans broncher l'affirmation répétée au mois de mars qu'il fallait protéger l'hôpital des malades. L'institution faite pour soigner les malades devait être isolée de ceux-ci. Qui a bronché ? Même pas moi !
Le respirateur artificiel, thérapie unique ?
La position officielle, résumée par Industrie & Technologies est, dès le début de l'épidémie, la suivante :
...les respirateurs artificiels sont le principal moyen de sauver les trop nombreux patients que le Covid-19 plonge dans un état critique.
Quant à la farce de l'industrialisation de crise de respirateurs, commencée avec les fanfares d'une presse odieuse, elle s'est terminée dans leur quasi-silence quand on s'est aperçu que le modèle imposé par les autorités sanitaro-politiques n'était d'aucune utilité pour la détresse respiratoire de la Covid-19. C'était un modèle juste bon à être transporté en ambulance pour servir une petite heure sur un patient pas trop atteint.
Mais d'une part, en mai, l'épidémie était quasiment terminée et il y avait trop de respirateurs inutilisés, et d'autre part, des bruits avaient finis par atteindre l'entendement difficile des "autorités sanitaro-politiques". Cela faisait plusieurs mois que le respirateur artificiel, en tant qu'unique thérapie disponible contre la Covid-19, était contesté.
Des médecins en Italie s'étaient rendus compte que les croyances propagées par l'OMS et quelques autres institutions sanitaristes concernant la Covid-19 étaient largement incomplètes, parfois erronées. La doxa était que la Covid-19 faisait de la toux quand elle n'était pas grave et une vulgaire pneumonie virale sinon. Les sanitaristes seront plus tard très déçus du manque de loyauté du SARS-CoV-2 qui ne respectait même pas les règles éditées par l'OMS.
Les médecins un peu curieux ont même trouvé des atteintes cardiaques, neurologiques, hépatiques, intestinales, cérébrales et d'autres encore. Mais, ils sont surtout découvert que, derrière le syndrome normalisé par l'OMS de pneumopathie, il y avait surtout une thrombose veineuse et souvent encore après, une fibrose pulmonaire.
Pour les gens qui souffraient de ces affections, et pas de pneumonie, l'oxygène forcé avait comme seul but de les martyriser et comme seul effet de brûler les tissus de leurs poumons.
C'est ainsi que une réunion d'hôpitaux de New York a découvert avec stupeur que 80% des patients intubés en réanimation étaient morts sous respirateur. Ils n'avaient tout simplement pas été soignés. Enfin, pas pour la bonne maladie ... Et c'est comme cela qu'on soigne au XXI° siècle. Qu'on parvienne ainsi à 800.000 morts dans le monde pour une simple grippe étonne un peu, mais dans de telles conditions, on peut presque s'étonner de ne pas atteindre les chiffres d'une apocalypse.
Notre lecteur a sûrement lu des articles de la grande presse qui s'indignent qu'on mette en cause la solution normalisée du respirateur artificiel. Il est clair que, si on demande des comptes aux médecins qui ont adhéré à la norme du respirateur, ils vont chercher à se protéger contre les suites possibles des errements thérapeutiques imposés par les sanitaro-politiques.
Or, il n'en reste pas moins vrai, selon les sources médicales accessibles, que la thrombose pulmonaire de la Covid-19 n'est pas une suite d'une pneumonie, mais l'effet d'une infection directe par des virions qui se fixent aux récepteurs ACE2 de cellules veineuses.
Reparlons de l'hydroxychloroquine ...
Il y a sur la question des respirateurs artificiels quelque chose de paradoxal. Voilà une thérapie qu'on a utilisé sans exiger aucun essai clinique, à l'aveugle, avec placebo et qui ne marche pas alors que l'hydroxychloroquine qui marche est rejetée comme thérapie par les sanitaro-politiques à cause de l'absence d'un tel essai clinique.
La norme sanitaro-politique est qu'une thérapie n'est admissible que si elle a été expérimentée dans des essais cliniques standardisés qui doivent être menée à chaque maladie nouvelle. La Covid-19 étant développée sur la base d'un nouveau coronavirus, le SARS-CoV-2, est une nouvelle maladie. C'est sur ce "principe" que les sanitaro-politiques veulent interdire la thérapie de la Covid-19 à l'aide de l'hydroxychloroquine.
Mais, quand il s'est agi du respirateur artificiel, la Covid-19 aurait perdu son statut de maladie nouvelle et se muait d'un coup en une classique pneumonie ...
Le problème que rencontraient les sanitaro-politiques réside dans leur volonté d'imposer aux politiciens élus de la lamentable démocratie américanisée un confinement destructeur tant des structures sociales que de l'économie. L'épidémie devait être suffisamment effrayante pour s'assurer de la soumission de la population.
Et l'évocation de l'étouffement, même dans un respirateur artificiel disponible, était sufisamment effrayante pour me pousser, moi et mes semblables, dans un confinement que nous n'aurions certainement pas accepté autrement. Or, les sanitaro-politiques savaient que le confinement allait nous infecter tous les uns les autres. Ils savaient qu'il y aurait une invasion des réanimations et il fallait avoir quelque chose à proposer. Ce fut le respirateur ...
A l'inverse, dans le cas de l'hydroxychloroquine, il ne fallait surtout pas qu'elle fut utilisée. Parce que les politiciens n'ont accepté le confinement que pour une seule raison : il n'existe pas de traitement pharmaceutique de la Covid-19, puisqu'elle est une maladie nouvelle dont aucun médicament n'a donc pu suivre un essai clinique normalisé.
Et tout le monde s'est trouvé obligé d'obéir à une chaîne de mensonges. D'abord sur le respirateur, ensuite sur l'hydroxychloroquine.
Dans le monde qui se soumet au mensonge, tout marche à l'envers et en dépit du bon sens.
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Sources :
- Ventilators aren’t a panacea for a pandemic like coronavirus, par le Docteur Matt Strauss, le 4 avril 2020 ;
- [Coronavirus] Comment les respirateurs artificiels sauvent les cas critiques, dans Industries et Technologies, le 31 mars 2020 ;
- "Clinical guide for the management of critical care for adults with COVID-19 during the coronavirus pandemic", par la NHS de Grande-Bretagne, le 4 avril 2020
- "Characteristics and Outcomes of 21 Critically Ill PatientsWith COVID-19 in Washington State", par Dr Matt Arens dans JAMA du 19 mars 2020 ;
- "We treated older coronavirus patients. Here's how to save more of them", Dr Richard Levitan, 13 mai 2020 ;
- "ICU and Ventilator Mortality Among Critically Ill Adults With Coronavirus Disease 2019", Dr Sarah C. Auld, dans Critical Care Medicine Journal du 26 mai 2020 ;
- "Clinical course and mortality risk of severe COVID-19", Pr Paul Weiss in thelancet.com Vol 395 March 28, 2020 ;
- "AVIS Haut Conseil de la santé publique relatif aux recommandations thérapeutiques dans la prise en charge du COVID-19 (complémentaire à l’avis du 5 mars 2020)", site du HCSP du 23 mars 2020.
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